De la nuit du 5… au soir du 6 juin 1944
(Témoignage de M. Viel)*
(Témoignage de M. Viel)*
« Les bombardements commencent vers 10 heures du soir, c’est une canonnade ininterrompue, des fusées lumineuses descendent des avions et éclairent le pays. Elles sont nombreuses et de fort jolies couleurs ; bleues, vertes, violettes.
De nombreux avions sillonnent la région et laissent pleuvoir des parachutes ; ce sont des parachutistes !!! »
6 juin
« Le bombardement dure jusqu’à 0h30 Nous croyons voir des objets qui tombent des avions
rasant le sol, nous entendons une galopade »
« A1h30 un feu phosphorescent s’allume sur la pelouse derrière la maison. Il doit y avoir un paquet parachuté. Nous cherchons sans sortir à voir ce que c’est ; au clair de lune il nous semble voir deux parachutes sur le sol et un ou deux paquets cylindriques à proximité »
« A 3h30 le feu s’éteint, nous n’osons pas encore sortir »
« Vers 4h30 le jour se lève et à 4h45 nous décidons d’aller voir ce qui se passe, nous supposons que les Allemands sont partis. Nous allons voir au bout de l’avenue si nos suppositions sont exactes. nous longeons le petit bois pour nous y rendre ; nous apercevons un soldat casqué accroupi sous le saule pleureur du lavoir qui nous fait signe d’avancer ; « American ! » dit-il en nous montrant l’écusson aux couleurs américaines cousu sur son épaule ;
Sa figure est barbouillée de noir ainsi que ses mains. Il demande : »Germans ? »Nous répondons que nous ne croyons pas qu’il en reste, qu’ils sont partis. Il demande ensuite où il est et où se trouve Fresville.( sans doute son lieux de ralliement).Nous le quittons et rentrons à la maison. Nous voyons alors le reste de la famille entouré de parachutistes, mitraillettes au poing.
Après questions et explications ils remettent l’arme à la bretelle et ils s’éloignent ;Ils s’installent dans la ferme attenante au château et dressent un fusil mitrailleur sur la route »
« A 5h15, une nuée d’avions passe et effectue des bombardements dans la direction de Brécourt, des coups de feu leur répondent. »
« Dès 7 h, de nombreux parachutistes s’installent dans le parc »
« Vers 8 h, des combats s’engagent avec l’ennemi qui tente de reprendre la position. Un soldat allemand est tué dans « la petite route », trois autres sont faits prisonniers. »
« L’officier américain nous demande d’accueillir des blessés, nous en recueillons huit. Un infirmier légèrement blessé reste avec eux. »
« Vers midi, une colonne de parachutistes (ils sont de 180 à 200) s’engage par « la Chasse des Landes »
« Vers 16 h la fusillade de Brécourt cesse, dans la soirée des parachutistes restent dans les environs du château »
« Vers 18h, le soir un avion allemand rôde dans les environs, la DCA le met en fuite »
De nombreux avions sillonnent la région et laissent pleuvoir des parachutes ; ce sont des parachutistes !!! »
6 juin
« Le bombardement dure jusqu’à 0h30 Nous croyons voir des objets qui tombent des avions

« A1h30 un feu phosphorescent s’allume sur la pelouse derrière la maison. Il doit y avoir un paquet parachuté. Nous cherchons sans sortir à voir ce que c’est ; au clair de lune il nous semble voir deux parachutes sur le sol et un ou deux paquets cylindriques à proximité »
« A 3h30 le feu s’éteint, nous n’osons pas encore sortir »
« Vers 4h30 le jour se lève et à 4h45 nous décidons d’aller voir ce qui se passe, nous supposons que les Allemands sont partis. Nous allons voir au bout de l’avenue si nos suppositions sont exactes. nous longeons le petit bois pour nous y rendre ; nous apercevons un soldat casqué accroupi sous le saule pleureur du lavoir qui nous fait signe d’avancer ; « American ! » dit-il en nous montrant l’écusson aux couleurs américaines cousu sur son épaule ;

Après questions et explications ils remettent l’arme à la bretelle et ils s’éloignent ;Ils s’installent dans la ferme attenante au château et dressent un fusil mitrailleur sur la route »
« A 5h15, une nuée d’avions passe et effectue des bombardements dans la direction de Brécourt, des coups de feu leur répondent. »
« Dès 7 h, de nombreux parachutistes s’installent dans le parc »
« Vers 8 h, des combats s’engagent avec l’ennemi qui tente de reprendre la position. Un soldat allemand est tué dans « la petite route », trois autres sont faits prisonniers. »
« L’officier américain nous demande d’accueillir des blessés, nous en recueillons huit. Un infirmier légèrement blessé reste avec eux. »
« Vers midi, une colonne de parachutistes (ils sont de 180 à 200) s’engage par « la Chasse des Landes »
« Vers 16 h la fusillade de Brécourt cesse, dans la soirée des parachutistes restent dans les environs du château »
« Vers 18h, le soir un avion allemand rôde dans les environs, la DCA le met en fuite »
*Dans la nuit du 5 au soir du 6 juin : *notes de M. Viel, fils, 6 juin 1944 – âgé de 16 ans –recueillies par M.Gouhier dans « Invasion occupation de Boutteville » (juin 1966)
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