mardi 30 janvier 2018

LES GOUHIER ET LES GOURDIER

LES GOUHIER ET LES GOURDIER 
Tout d'abord un grand merci à Martine Rappenot-Gouhier ,ma cousine,qui m'a tout montré tout appris sur les miens jusqu'à la 12ème génération
Sainte Mère Eglise Berceau des GOUHIER


             Mon grand-père, Jules Aimable Gouhier, est né le 25 février 1865 à Ecoquenéauville, petit village situé à proximité de Sainte-Mère Eglise.
Il s'est marié le 9 septembre 1887 avec Maria Augustine Lepelletier, native de Sainte-Mère Eglise. De leur union sont nés six enfants, dont cinq ont survécu

               Au décès de Maria Augustine Lepelletier, Jules Gouhier s'est remarié avec Marie Alexandrine Villette, et de cette union sont nés quatre autres enfants.dont mon papa.



               Enfin, il s'est remarié avec Augustine Gourdier, ma grand-mère. Augustine était déjà ma grand-mère, puisque la mère de Clémence, et d’Eugénie ma maman.



Sur les photos ci-dessous (prises vers 1935), on le voit avec Augustine (à gauche), ainsi qu'avec ma tante Clémence
et mon cousin Marc, enfant à cette époque 
 
 
Francette 7 ans (à droite), fille de Auguste, avec sa tante Eugénie (ma mère)

Veuf de Maria Augustine Lepelletier, il s'est remarié avec Marie Alexandrine Villette, et quatre enfants sont nés.
Les enfants de Jules GOUHIER et de Marie Alexandrine VILLETTE :
    1 - Madeleine (1904-?). Elle s'est mariée avec Auguste FOUCHARD   C’est la mère de Christiane  (Velasquez) la grand-mère de Marie Claude le Mao
    2 - Germaine (1905-?)
    3 - Marthe (1906-?)
Marthe


4 - Jules (1908-1983). Marié avec Eugénie Gourdier en 1933, le couple a eu un enfant : Marcel 
 Jules GOUHIER, fils de Jules et époux
de Eugénie GOURDIER  mes parents (Derrière Patrick Velasquez, fils de Christiane)

Eugénie Gourdier 

Marcel (moi-même)

A nouveau veuf, cette fois de Marie Alexandrine Villette, Jules Gouhier a épousé, en 1919, Augustine Gourdier, Ma grand-mère. Ils n'ont pas eu d'enfant
ensemble.

J'ai pu trouver des ancêtres lointains, voire très lointains, jusqu'aux Rois de France et même jusqu'aux Rois des Francs, comme Pépin le Bref, qui fut l'un de mes ancêtres (715-768). Mais, pour d'autres, je ne suis parvenu qu'à remonter jusqu'aux années 1820, du moins pour le moment.

LES GOUHIER

Les Gouhier sont très nombreux et Pierre Gouhier, un généalogiste du même nom (nous ne sommes pas encore certains de notre parenté), m'a communiqué les informations suivantes :
"Pour y voir un peu clair dans les Gouhier, il faut savoir que le noyau principal est situé dans le Perche (Orne, Sarthe, Eure-et-Loir...), représentant probablement 90% des Gouhier, en comprenant les branches nobles des Gouhier de Charencey, de Petitville, etc., et vraisemblablement comprenant le Gouhier qui est un des chevaliers défendant le Mont-Saint-Michel pendant le siège par les Anglais. Je n'ai absolument pas travaillé sur ce noyau.
Une branche en Franche-Comté est représentée par des vignerons; le philosophe Henri Gouhier en est issu; je n'ai pas travaillé sur cette branche.
La branche de Sainte-Mère-Eglise et ses ramifications dans le Bessin est celle qui nous intéresse, mais je n'avais travaillé jusqu'à maintenant que sur le rameau parti à Tourlaville et installé dans le nord Cotentin, Le Theil, Cherbourg..., avec vraisemblablement une ramification vers Prémontré-Saint-Gobain (à cause du transfert de la Glacerie).
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J’ai vu que mon ancêtre le plus lointain qui a été recensé se prénommait Jacques. Il a eu un fils, Michel (ci-dessous). D'après lui, Jacques Gouhier serait décédé avant 1617, mais sans précision de date. 
Tous les Gouhier de ma famille sont issus de Sainte-Mère Eglise, excepté Jules Aimable, mon arrière grand-père, qui est né à Ecoquenéauville, village situé quelques kilomètres plus loin. On peut donc dire que Sainte-Mère Eglise est le "fief" des GOUHIER. En revanche, leurs épouses respectives sont souvent issues de communes différentes (Crasville, Ravenoville, Amfreville, Pont-Hébert).

12ème génération : Jacques Gouhier marié avec ?

Jacques Gouhier, dont je ne sais rien pour le moment, serait décédé avant 1617. Un seul fils a été recensé, Michel

Il aurait donc été un contemporain d’Henri IV (règne de 1589 à 1610) et il aurait probablement entendu parler de son mariage, en 1600, de son assassinat, en 1610, puis de l'ascension sur le trône de Louis XIII, son fils, qui a été sacré à Reims le 17 octobre 1610.

   
Henri IV
 
et sa seconde épouse
Marie de Médicis
Henri IV et Marie de Médicis eurent six enfants, dont Louis XIII (1601-1643)

La France dans les années 1600 :
- 16 % de la population en France sait lire et écrire
- sur les 85 à 105 millions d'habitants en Europe, la France en compte de 16 à 18 millions. Paris dépasse 200 000 âmes ; Lyon en compte 50 000, Rouen et Toulouse viennent ensuite ; 14 % de la population vit dans des villes de plus de 2 000 habitants.



11ème génération : Michel  Gouhier et Georgette Bacon

Ils ont vécu sous le règne de Louis XIII. Peut-être même ont-ils entendu parler du mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis, en 1600.

D'après Pierre Gouhier, Michel Gouhier a eu huit enfants :
- François 
- Marguerite
- Gionne
- Jeanne
Margerin (1622-1673) marié avec Anne Le Moigne
- Nicolas 
- Catherine 
- Mn






Louis XIII, dit Le Juste, fils aîné de Henri IV et de Marie de Médicis. Il a régné de 1610 à 1643
 
et son épouse, Anne d'Autriche


10ème génération : Margerin Gouhier, fils de Michel et de
Georgette Bacon (ou Baron ?),
C'est durant la deuxième année du règne de Louis XIV (1645) que Margerin Gouhier s'est marié avec Anne Le Moigne. Seuls trois enfants ont été recensés : 
- Catherine (1646-?)
- Pierre
(1648-1731) marié avec Marie Gamboville
- Sulpice (1651-?)

SITUATION DE LA FRANCE AU XVIIème siècle
L'Histoire de France au XVIIème siècle est marquée par l'apogée du pouvoir royal, qui devient absolu. Après la paix des Pyrénées (1659), le Royaume de France devient une puissance dont le rayonnement s'étend à une grande partie de l'Europe.

Cette période est marquée, en Europe, par la terrible guerre de Trente Ans (1618-1648), et par un ensemble d'autres guerres par lesquelles les rois ou princes des différents pays cherchent à détrôner les rois étrangers afin de récupérer un maximum de pouvoir.

Mais c'est aussi une période de très grands changements du point de vue culturel. La culture française rayonne en Europe, dans tous les domaines, appuyée par la création d'Académies, la littérature, les arts, les sciences. Le français est confirmé comme la langue des grands écrivains (Molière, Corneille....). La peinture, la sculpture, l'architecture et la musique sont florissantes. Les scientifiques français tiennent une place très importante en Europe (astronomie, mathématiques, physique, optique) avec Fermat, Pascal, Descartes....
C'est la raison pour laquelle le XVIIème siècle est quelquefois appelé en France le Grand Siècle.
Sources : wikipédia

SITUATION DE LA NORMANDIE AU XVIIème SIECLE
Forte d'une agriculture parmi les plus riches d'Europe, d'un artisanat diversifié et d'un commerce déjà rompu aux méthodes les plus efficaces, la Normandie profita des phases de croissance du XVIème siècle, temps d'une première "mondialisation" de l'économie du XVIIème siècle, le XVIIème siècle se caractérisant par l'atonie et la crise. La première phase d'expansion permit, comme le service de l'Etat, aux négociants de pénétrer dans la noblesse. La fermeture de cet ordre au XVIIIème siècle conduisit une bourgeoisie profiteuse d'un nouvel élan économique à entrer en conflit direct avec la noblesse. Elle reçut l'appui d'une paysannerie lasse de la tutelle seigneuriale.
Sources : La Normandie aux XVIème et XVIIème siècles : face à l'absolutisme par Philippe Goujard

Comme toutes les autres provinces, la Normandie perd son reste d'autonomie face à l'emprise royale croissante. Le roi s'octroie les pouvoirs des assemblées régionales qui ne sont plus convoquées. Même le Parlement de Rouen, qui un temps a pu symboliser la résistance à la montée de l'absolutisme, se soumet. 

La monarchie entend diriger d'une main de fer la riche et stratégique province. Les protestants normands vont-ils faire sécession ? Les Anglais vont-ils débarquer ? Face à ces craintes, le roi tient à éteindre tout foyer de rébellion en Normandie. C'est pourquoi il écrase promptement les révoltes populaires (celle des Gauthiers, puis celle des Nu-pieds), provoquées par l'augmentation de la pression fiscale. En ce XVIIème siècle, la Normandie souffre : les épidémies (la peste n'a pas disparu), les guerres de religion, les conflits contre l'Espagne ou l'Angleterre perturbent la croissance démographique et économique. Or, la monarchie croit encore pouvoir ponctionner davantage une province considérée depuis des siècles comme la vache à lait du Royaume.
Sources : histoire-normandie.fr


9ème génération : Pierre Gabriel Gouhier, fils de Margerin et de
Anne Le Moigne

Pierre Gabriel Gouhier (1648-1731) s'est marié en 1673 avec Marie Gamboville (fille de Jean Gamboville et de Marie Bertot) originaire elle-aussi de Sainte-Mère Eglise et dix enfants ont été recensés de cette union :

- Charlotte (1674-1731)
mariée avec Michel DUREL (10 enfants)
- Anne
- Germain
- Etienne
- Guillaume 
(1681-1735) marié avec Marie Mallet - mes ancêtres directs
- Michel (1683-?)
- Jean (1685-1767) marié avec Marguerite De LALLE
- Marie Anne (1688-1747) mariée avec Pierre DUPONT
- Michelle (1692-?)
- Jean

Voici, ci-après, son acte de naissance, qui date du 16 février 1648



8ème génération : Guillaume Gouhier, fils de Pierre et de Marie Gamboville
Guillaume , né le 17 avril 1681 s'est marié à Sainte-Mère Eglise, en 1673, avec Marie Mallet (1693-1732), originaire de Ravenoville (fille de Jean Mallet de Olive Lanchevin). Cordier de métier, Guillaume a eu dix enfants : 

- Jean (1714-1714)
- Christophe François (1715-1780)
marié avec Marie Jeanne Gueudon
- Pierre (1716-1716)
- Jean Antoine (1717-1739)
- Marie Marguerite (1719-1783)
mariée avec Guillaume Pignot
- Pierre (1722-1798) - marié en 1753 avec Marie Jeanne Chaslon
- Marie Anne (1725-1811) mariée avec Pierre Barbe
- Jean François (1727-1728)
- Louis ( 1729-1729)
- Marie Magdeleine (1730-1732) 
Il est décédé le 15 janvier 1735, à l'âge de 53 ans. Quant à Marie Mallet, née en 1693, elle est décédée le 11 janvier 1732, à l'âge de 38 ans. Sa dernière fille, Marie Magdeleine, était décédée quelques mois auparavant. 

7ème génération : Pierre Gouhier, fils de Guillaume et de Marie Mallet

Pierre Gouhier (1722-1798), est le fils de Guillaume et de Marie MALLET. Il est né le 5 juin 1722 à Sainte-Mère Eglise. Sur son acte de baptême, on voit que son père, Guillaume, est lui-même le fils de Michel. On voit également que c'est son parrain, Pierre DUPONT, qui lui choisit son prénom. Sa marraine est Anne Gouhier, son épouse. Les parrains et marraine signent tous deux l'acte, avec le Vicaire. Ils ont une belle signature, preuve qu'ils avaient une certaine instruction.




Pierre Gouhier s'est marié en 1753 avec Marie Jeanne CHASLON, originaire de Crasville, fille de Vincent Chaslon, Ecuyer et Sieur de la Chaslonnière.

 

Neuf enfants sont nés de cette union, dont Etienne,
- Pierre Vincent (1754-?)
- Vincent Jean Louis (1755-?)
- Jean Antoine
- Henri (1760-1810) marié avec Marie Jeanne Le Moigne
- Marie Constance (1758-1841) mariée avec Antoine François Lerouge
- Anne Marguerite (1760-1820) mariée avec Martin Etienne Viel
- Etienne (1764-1844) marié avec Jeanne Victoire Voidié
- Charles François (1765-?)
- Antoine Victor (1768-?)


 
FAMILLES ALLIEES :


Famille Chaslon :

Marie Jeanne Chaslon, née le 15 mars 1729 à Crasville, est la fille de Vincent Chaslon et de Marie Bonnaventure Hubert, deux familles "bien nées".

En effet, Vincent Hubert
(1690-?), Ecuyer et Sieur de la Chaslonnière, avait lui-même des ancêtres Ecuyers, et Conseillers du Roy. Son arrière arrière grand-père, Jacques Chaslon, déjà Sieur de la Chaslonnière, s'est marié vers 1560 avec une dénommée Jacqueline Folliot. Le titre de Sieur de la Chaslonnière est d'ailleurs indiqué dans le Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce Royaume (auteur : Nicolas Viton de Saint Allais publié en 1820). 
Pour en revenir à la famille Chaslon, il faut également préciser que Vincent Chaslon s'est marié, à son tour en 1715, avec Damoiselle Marie Bonnaventure HUBERT, fille de Jacques HUBERT et de Jeanne Catherine LEBAS. 

Voici leur acte de mariage, avec les signatures très lisibles, ce qui montre qu'ils étaient instruits car les signataires ont une belle écriture.




Famille de Hennot :

Jeanne de Hennot, mariée avec Guillaume Lebas, est décédée en 1584 à Colomby. Elle était la fille de Gautier de Hennot, Seigneur de Cosqueville, et la petite-fille de Nicolas de Hennot, Seigneur de d'Arreville.

Quant à ses autres ancêtres, Geoffroy (Seigneur de Champeaux), Nicolas (Baron de la Haye) et Michel (également Baron de la Haye) décédé en 1356 à Poitiers . Le plus lointain que j'ai recensé, Michel, est décédé en 1356 lors de la Bataille de Poitiers, durant la Guerre de Cent Ans.

Voici les Armes de la famille de Hennot, qui se blasonnent ainsi : gueules au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or. 



 

Famille Lebas (Le Bas) :

C'est de là que partent mes recherches les plus intéressantes. Marie-Bonnaventure Hubert
(1695-1734) est la fille de Jacques Hubert et de Jeanne Catherine Lebas. De son père, j'ai assez peu de renseignements mais, concernant sa mère, je suis remontée jusqu'à sa 45ème génération !!! Tout cela grâce à plusieurs généalistes, dont :

- Jean-Jacques Pinel, qui a écrit le livre "Les Pinel de France : l'histoire d'une famille Pinel du Cotentin depuis 1402" ;
- Emmanuel, jeune généalogiste qui m'a transmis tous les ascendants de Jeanne Catherine Lebas, ainsi que les descendances des rois et des plus grands personnages de l'Histoire de France

Au mariage de Jacques Hubert et de Jeanne Catherine Lebas, célébré dans l'église de Colomby,
 assistaient les personnalités suivantes :
- Vincent Le Bas, curé de Benoistville
- Bon François Le Bas, écuyer, Sieur de Ponthergé, frère de Jeanne Catherine
- René de Saint-Germain, Conseiller du Roy
- Vincent Le Pigeon, Sieur des Fourneaux
- Adrian Le Roux, Ecuyer, Sieur de la Luzerne
- Antoine Turbert, Sieur du Parc

Ils étaient, pour la plupart d'entre eux, des Bourgeois de Saint-Lô.
C'est donc du côté de la mère de Jeanne Catherine Lebas que sont originaires les plus prestigieuses familles. Si son père, René Le Bas, était Sieur de Pontherger à Carentan et  ses ancêtres Sieurs du Castelet et Sieurs du Quesnoy en Golleville (le premier recensé, Jean Le Bas, était Sieur de Bourlande, de Garnetot et de Regneville), c'est souvent leurs épouses qui avaient la plus belle ascendance.

On retrouve, par exemple, les "Pinel", dont j'ai cité précédemment l'auteur du livre "Histoire des Pinel" ; on retrouve également les "de Hennot"
(voir ci-contre).


Famille Pinel :

Olive Pinel, décédée le 10 mars 1691 à Benoistville, s'est mariée en 1659 avec René Lebas, Sieur de Pontherger à Carentan (1641-1686). Elle était la fille de Toussaint Pinel, Sieur de la Montagne et l'arrière petite-fille de Germain Pinel, Conseiller du Roy, Lieutenant de la Vicomté de Valognes.

Germain Pinel, quant à lui, s'était marié en l'an 1600 avec Marie de la Mache, fille de Jean de la Mache, Sieur du Féron, anobli en 1576, et décédé en 1616 à Clitourps.

Il demeurait au Valjouas, une très belle propriété située à Bricquebec.


Dans son très intéressant livre, Jean-Jacques Pinel de Golleville a inséré la succession de Germain Pinel, enregistrée le 29 mai 1621, au Vretot, d'où est originaire la famille Pinel



 

QU'EST-CE QU'UN ECUYER ?


Autrefois, l'écuyer était un gentilhomme ou un anobli qui accompagnait un chevalier et portait son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement. Le terme est ensuite devenu, à l'époque moderne, un rang détenu par tous les nobles non titrés. Ce titre était porté par les jeunes nobles non encore armés chevaliers.





6ème génération : Etienne Gouhier, fils de Pierre et de Marie Jeanne Chaslon


Etienne Gouhier est né le 4 juillet 1764, à Sainte-Mère Eglise. Il exerçait la profession de cordier quand il s'est marié avec Marie Jeanne Voidié, le 25 octobre 1793 (4 brumaire an II selon le calendrier républicain de l'époque.
Cinq enfants ont été recensés de leur union :
- Pierre (1794-1826), apparemment célibataire lors de son décès
- Marie Dorothée
(1796-?), mère de Jean François
- Aimée Constance
(1798-?) mariée avec Jean Baptiste Le Prévost
- Marie
(1799-1871) 
- Anne Marguerite
(1801-1883), mariée avec Gabriel François LEMAGNON

Après avoir exercé la profession de cordier, on le retrouve exerçant celle de cultivateur, d'après ce qui est indiqué sur les actes de mariage de ses enfants. 

Né sous le règne de Louis XV, il a vécu également sous celui de Louis XVI, puis de Napoléon 1er, de Charles X.

Il est décédé le 25 juillet 1844 à Sainte-Mère-Eglise, à l'âge de 80 ans (sous le règne de Louis-Philippe)


Le métier de cordier

Avant que n'apparaissent les manufactures, on trouvait des artisans cordiers dans toutes les régions de la France, avec une prédilection pour les lieux de production du chanvre et les régions maritimes, grandes demandeuses de cordes et de câbles.
Le matériau le plus employé est le chanvre. Le cordier peut aussi utiliser du lin, du tilleul ou du crin.
Le premier travail du cordier consiste à préparer le chanvre qu'il a acheté roui et broyé. Pour cela, il utilise différents peignes aux dents plus ou moins longues et écartées (aussi appelés seran). Le plus grossier sert à débarrasser le chanvre des débris de bois (c'est le teillage), le plus fin sert à séparer les fibres en fils très fins (c'est le peignage). Vient ensuite le filage. Pour cela, le cordier prend de la filasse qu'il tient dans un tablier autour de la taille. Après avoir fait une boucle qu'il accroche au rouet, le cordier va dévider le chanvre tout en reculant le long de l'aire qui peut mesurer jusqu'à cent mètres, tandis que le tourneur fait mouvoir la roue. Cela a pour effet de produire un fil tordu sur lui-même, soutenu de près en près par des râteliers ou râteaux. Tout l'art du cordier consiste à dévider le chanvre le plus régulièrement possible.
La dernière étape consiste à réunir les fils et à les tordre ensemble pour faire des cordes. Ce travail peut s'effectuer sur le rouet pour les petits diamètres ; pour les tailles plus importantes, on utilise un chariot. Le principe, qui est toujours le même, consiste à réunir plusieurs fils, par torsion, pour produire un toron, puis plusieurs torons pour obtenir une corde. La corde terminée est enduite d'une solution de colle et d'eau.
le rouet et les rateaux

le rouet
Issus de la corporation des cordiers du Moyen-Age, dont les statuts remontent au 17 janvier 1394, le métier de cordier est très ancien. La corporation des cordiers de Saint-Valéry sur Somme est née en 1503. On relève en 1442 que les cordiers sont tenus "de bailler et livrer tous cordages gros et menus aux gens de justice... quand les cas adviennent pour lier, pendre et exécuter larrons, meurtriers et autres malfaiteurs". (lettres patentes données à Tours par Charles VII).
En 1692, sous l'impulsion de Colbert, la Corderie Royale de Rochefort est édifiée dans un bâtiment de 370 mètres de long. Mais bien souvent, jusqu'au début du XXème siècle, le cordier reste un artisan de village qui travaille à l'extérieur (par nécessité de place), mais à l'abri de la pluie qui influe sur la qualité des cordages. Sa production est destinée essentiellement au monde agricole, mais aussi aux autres artisans, tous consommateurs d'au moins un type de ficelle ou de corde.
Aujourd'hui, la culture du chanvre a pratiquement disparu et le cordier avec elle.
Sources : métiers d'autrefois illustrés sur le net 

LA REVOLUTION FRANCAISE
En quelques années, la Révolution française réalise une refonte politique totale du pays : abolition des privilèges (autrement dit, impôt pour tous et fin du régime seigneurial), constitution de municipalités dans les villes et villages, mise en place d'une monarchie parlementaire puis d'une République en 1792. 

Surtout, les Révolutionnaires achèvent un processus engagé depuis plusieurs siècles par la monarchie : la disparition de la Normandie. La province est découpée en cinq départements (Seine-Maritime, Eure, Calvados, Orne et Manche) et sa coutume particulière est abolie.

Pendant cette période de grands bouleversements, la Normandie, contrairement à d'autres régions, montre un visage plutôt paisible. Peu de violences, pas de massacres. L'été 1789, celui de la prise de la Bastille et de la Grande Peur, échauffe toutefois les esprits normands, excédés par la crise économique, la disette et la résistance des privilégiés aux réformes; Une nouvelle flambée violente (l'insurrection fédéraliste) se produit au milieu de l'an 1793 mais s'éteint en moins de trois mois. Finalement, la menace la plus sérieuse à la tranquillité de la province provient de la chouannerie qui multiplie vols et assassinats contre les partisans de la Révolution, notamment dans le Bocage ornais. A l'origine de la rébellion des chouans : les levées d'hommes pour la guerre, la cherté du blé et la politique de déchristianisation. 
Sources : histoire-normandie.fr

5ème génération : Marie Dorothée Gouhier, fille de Etienne et de

Marie Dorothée Voidié

Je n'ai, pour le moment, aucun renseignement sur elle, hormis le fait qu'elle est née le 18 juin 1796 à Sainte-Mère Eglise.
Elle avait 25 ans lorsqu'elle mit au monde son fils, Jean François, né de père inconnu. Je n'ai pas trouvé trace d'autres enfants qui auraient pu naître d'une deuxième union. 

LE VIRAGE ECONOMIQUE DU XIXème SIECLE

La Normandie s’affirme comme une grande région d’élevage bovin. De nombreux agriculteurs normands convertissent leurs champs de céréales en prairies. C’est le triomphe des herbages. À cette époque, élever des vaches rapporte plus que les cultures traditionnelles. Le lait, le camembert et le beurre se vendent bien, à tel point qu’ils deviennent les marques de l’agriculture normande. Sans oublier le cidre car des pommiers sont systématiquement plantés dans les nouvelles prairies naturelles. L’élevage nécessitant moins de bras, les campagnes subissent un fort exode rural à partir des années 1830. Exode renforcé par le déclin des activités artisanales et proto-industrielles.
Le développement industriel est le second grand bouleversement économique dans la Normandie du XIXe siècle. Les usines se multiplient, principalement dans le textile (coton). Autour, s’élèvent des quartiers pour accueillir les masses d’ouvriers. La banlieue rouennaise ou des villes comme Le Havre, Elbeuf et Bolbec s’étalent sur leur campagne environnante. Ce puissant mouvement d’industrialisation et d’urbanisation est cependant beaucoup moins fort en Basse-Normandie et dans l’Eure. Dans ces régions, on voit même des villes décliner (Bayeux, Falaise, Coutances, Vire…) et des industries s’effondrer (papeterie, dentelles, petite métallurgie…).
Sources : histoire-normandie.fr


4ème génération : Jean François Gouhier, fils naturel de
Marie Dorothée Gouhier

Jean François Gouhier, né le 30 octobre 1821, à Sainte-Mère Eglise, est le fils naturel de Marie Dorothée Gouhier, ainsi qu'il l'est indiqué sur son acte de naissance : 
"L'an mille huit cent vingt un, le trente octobre, à quatre heure de l'après-midi, par devant nous Paul Antoine Marguerie, adjoint au maire de la commune de Sainte-Mère-Eglise, chef-lieu de canton, faisant les fonctions d'officier de l'état-civil par délégation, est comparu la dame Tranquille Adélaïde Thouesny, femme de Philippe Joseph Le Moigne, âgée de trente deux ans, sage-femme, demeurant et domiciliée à Sainte-Mère-Eglise, laquelle nous a déclaré que Marie Dorothée Gouhier, originaire de Sainte-Mère-Eglise et domiciliée, âgée de vingt-deux ans, fille d'Etienne Gouhier et de Dorothée Voidié, est accouchée d'aujourd'hui à neuf heures du matin au domicile de son père, en présence de la déclarante et par elle, d'un enfant mâle qu'elle nous a présenté, et auquel elle a donné les prénoms de Jean François, lesquelles déclarations et présentation faites en présence des sieurs François Houpquin, pharmacien, et Charles Jean Le Prieur, maréchal, tous deux âgés de vingt-cinq ans, domiciliés à Sainte-Mère-Eglise". 

Ainsi appelé "Jean François" sur son acte de naissance, on le retrouve plus tard sous le prénom de "Jean Marie" lors de la naissance de ses enfants. Il s'est marié avec Marie Clémence Halley (acte non encore trouvé), qui est née en 1817 à Amfreville. J'ai eu quelques difficultés à retrouver la trace de cette dernière : elle semble avoir été oubliée au moment de sa naissance car elle n'a pas été enregistrée dans l'état-civil. Ce n'est qu'à la fin des actes qu'elle apparaît, quand elle souhaite se marier. Il est alors établi un acte de notoriété qui a la teneur suivante :
Acte de notoriété de Marie Clémence Halley, fille de feu Erbland et de Marie Anne Caubrière. Au nom du Peuple français, le Tribunal de Première Instance de l'arrondissement de Valognes, en son audience du trente et un août mille huit cent quarante neuf, a rendu le jugement suivant : des minutes du greffe de la Justice de Paix du canton de Sainte Mère Eglise a extrait ce qui suit l'an mille huit cent quarante neuf, le 23 août, en notre Cabinet, Devant nous, Jean François Félix Le Cauf, avocat Juge de Paix du canton de Sainte Mère Eglise, assisté de...... greffier ordinaire Sur la réquisition de dame Marie Anne Caubrière, veuve du Sieur Erbland Hasley, s'occupant de son ménage, demeurant à Amfreville sont volontairement comparus les Sieurs Jean Lenfant, Pierre Reimbot, Jean de Lalande, Antoine Alexandre et Jean Le Conte, cousins issus de germains de la fille Hasley, ci-après nommée, tous cultivateurs et demoiselle Marie Lebiez, couturière, plus dame Virginie Jean, épouse de Jean Agnès, s'occupant dans le ménage, tous demeurent et domiciliés en la commune d'Amfreville lesquels, après avoir été interrogés séparément, ont tous répondu qu'ils ont connaissance qu'une fille nommée Marie Clémence est née en mille huit cent dix sept, sans pouvoir préciser le mois du légitime mariage d'Erbland Hasley et de Marie Anne Caubrière, susnommée qui a été nourrie, éduquée et élevée comme leur enfant et que c'est par erreur qu'elle n'a pas été portée sur les registres de l'état civil de la dite commune d'Amfreville. C'est à ce sujet que les susnommés se sont réunis devant nous : pour la déclaration prescrite par l'article soixante et onze du Code Civil et seulement pour servir au mariage projeté par la fille Hasley....
Cette demoiselle, fille de Hermeland Halley et de Marie Anne Caubrière, a donc pu obtenir une identité et, par là même, se marier avec Jean François (appelé Jean Marie) Gouhier.
Jean François Gouhier et Marie Halley ont eu quatre enfants, tous des garçons : 
- Victor (?-1895)
- Auguste Pierre Etienne Bienaimé (1853-?) marié avec Amandine Dessoliers
- Louis Auguste François (1858-?) marié avec Adolphine Joséphine Gidon
- Jules Aimable Marie (1865-1938)
marié avec Maria Augustine Lepelletier,
 puis avec Marie Alexandrine Emilie Villette,
puis avec Augustine Gourdier 

3ème génération : Jules Aimable Marie Gouhier, fils de
Jean François Gouhier et de Marie Halley

Jules Aimable Marie GOUHIER (mon grand-père) est né le 25 février 1865 à Ecoquenéauville. Maçon de profession, il s'est marié trois fois, comme indiqué ci-après :
Marié le 9 septembre 1887, Sainte-Mère Eglise - 50, avec Maria Augustine Lepelletier, née le 27 juin 1865, Sainte-Mère-Eglise - 50, décédée, Blanchisseuse, dont     
  • Anicet Pierre Gaston Gouhier, (mon oncle ) né le 22 avril 1889, Sainte-Mère-Église, décédé le 17 juillet 1977, à son domicile, 31 rue de la Saintonge à Laval (53), inhumé le 20 juillet 1977, LAVAL - 53 (à l'âge de 88 ans), Militaire de carrière - employé SNCF.
    Marié le 14 novembre 1918 avec
    Léonie Clotilde Portes, née le 3 juin 1888, SAINT GERME - Gers, décédée, divorcés.
    Marié le 26 juin 1926, Le Mans, 72000, SARTHE, Pays de la Loire, FR, avec
    Clémence Maria Augustine Gourdier(ma tante ,), née le 26 septembre 1900, Pont-Hébert, décédée le 10 novembre 1984, Le Bignon, 44140, LOIRE-ATLANTIQUE, inhumée, LAVAL - 53 (à l'âge de 84 ans).
  • Julia Marie Jeanne Gouhier, née le 28 mai 1892, Sainte-Mère Eglise, décédée le 27 décembre 1974, Cherbourg - 50(à l'âge de 82 ans).
  • Auguste Jules Léon Gouhier, né le 15 mai 1864, Sainte-Mère Eglise, décédé le 13 novembre 1957, Caen, à l'âge de 63 ans
    Marié le 18 juin 1919 avec
    Julienne Pauline Gourdier, née le 15 février 1897, décédée le 12 février 1930 (à l'âge de 32 ans). ( une autre tante)
    Marié avec
    Fernande Yvette Codhomme, décédée en 1945.
  • Julienne Gouhier, née le 13 avril 1896, Sainte-Mère Eglise
  • Emile Jules Pierre Gouhier, né le 27 juin 1897, Sainte-Mère Eglise, décédé le 28 septembre 1897, Sainte-Mère Eglise
Marié avec Marie Alexandrine Emilie Villette, née le 30 août 1873, Sainte-Mère-Église
Marié le 14 novembre 1919 avec Augustine Gourdier (Ma grand-mère maternelle),  née le 8 février 1874, Pont-Hébert, décédée le 23 octobre 1964, Sartrouville, 78500, YVELINES(à l'âge de 90 ans)
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L'histoire de cette famille est très compliquée : en effet, les trois demi-frères se sont mariés avec les trois sœurs :
- Anicet avec Clémence Gourdier, fille de Augustine Gourdier
- Jules mon père  avec Eugénie Gourdier, soeur jumelle de Clémence et fille d’Augustine
- Auguste avec Julienne Gourdier, autre fille d’ Augustine
De plus, le père de ces trois demi-frères, Jules Aimable, s'est marié en 3ème noce, avec la mère des trois filles, c'est-à-dire Augustine Gourdier (ma grand-mère, qui était mère célibataire). Je dois avouer qu'il m'a fallu du temps pour comprendre tout cela...

Nous les retrouvons, avec des photos, dans la page Du côté de mon père (descendance Gouhier)


  
 LES GOURDIER
Concernant ma généalogie sur les Gourdier, j'ai eu quelques difficultés à remonter dans le temps. En effet, toutes mes recherches restaient bloquées sur la commune de Pont-Hébert et, bien qu'ayant lu à peu près tous les actes concernant les périodes où vécurent mes ancêtres, je n'arrivais pas à aller plus loin dans mes recherches. Et puis, en consultant les arbres d'autres généalogistes, j'ai vu que la plupart des "Gourdier" étaient originaires de Couvains, commune distance d'une douzaine de kilomètres de Pont-Hébert. Et à partir de là, je suis remontée jusqu'à la moitié des années 1600. D'après un généalogiste, qui a beaucoup travaillé sur les différentes branches des "Gourdier", ceux-ci sont originaires de Couvains depuis le XVIè siècle, voire avant. 
Pour ma part, je n'ai étudié que la branche dont je descends. 


Le village de Couvains est sur la droite de la carte. 


10ème génération : Marin Gourdier, marié avec Marie Fossard 

Marin Gourdier s'est marié le 1er octobre 1624 avec Marie Fossard. Un seul enfant a été recensé, Charles.


La France en 1624
Que s'est-il passé en cette année 1624 ?
  • Richelieu entre au Conseil du Roi. Il impose une forte fiscalité. Par ailleurs, la consommation de sel, ascendante depuis 1600, plafonne ou baisse.
  • La même année, le 7 juin précisément, c'est l'échec de la révolte paysanne des Croquants du Quercy.
  • Le 5 septembre, c'est le Traité de Saint-Germain en Laye, d'où l'alliance des protestants et des Anglais.
  • Question climat, le Rhône est gelé ainsi que les oliviers en Languedoc (sources : Wikipédia)
  • En 1624, il faut trois semaines de voyage pour traverser le Royaume de France, le plus peuplé d'Europe. les trois quarts des habitants ne savent ni lire ni écrire ; beaucoup ne parlent que leur langue régionale. 85 % des Français vivent à la campagne. Ils sont au bord de la famine, car les mauvaises récoltes se multiplient à cause d'un refroidissement du climat : le "petit âge glaciaire" (sources : intellego.fr)


9ème génération : Charles Gourdier, fils de Marin et de Marie Fossard

Charles Gourdier, né vers 1634, s'est marié, à Couvains, avec Françoise Durand. C'était le 7 août 1692 et on peut penser que la demoiselle était originaire de cette commune. Le couple a eu quatre enfants :

    - Marie (1694-?) mariée avec Nicolas Fourmy (une fille, Jacqueline)
    - Jean
    - Thomas (1696-?) marié avec Jeanne Guilbert
    - Julien (1702-?) marié avec Magdeleine Thouroude (5 enfants)


 C'est dans cette église qu'ils se sont mariés

Charles Gourdier est décédé le 6 octobre 1706, à Couvains


8ème génération : Thomas Gourdier, fils de Charles et de
Françoise Durand

Thomas Gourdier, né le 27 décembre 1696 à Couvains, a épousé Jeanne Guilbert. Pour le moment, je n'ai pas trouvé son acte de mariage.

Six enfants ont été recensé de cette union :
- Pierre (1721-?)
- Julien
(1723-?) marié avec Marie Dubosq
- Jacques (1726-?) marié avec Marie Gourdier (une autre branche des Gourdier de Couvains)
- Jean (1729-?)
- Michel (1732-?)
- Jeanne 1737-?)

 
7ème génération : Julien Gourdier, fils de Thomas et
de Jeanne Guilbert
Julien Gourdier, né le 12 septembre 1723 à Couvains, a épousé en 1750 Marie Dubosq, fille de Thomas et de Marguerite Lécluse. Marie Dubosq était originaire de Quibou, mais demeurait à Pont-Hébert depuis plusieurs années. Au moment de son mariage, ses parents étaient décédés tous les deux et on peut supposer qu'elle a habité chez d'autres membres de sa famille ou qu'elle travaillait à Pont-Hébert, commune dans laquelle le mariage a été célébré.

Menuisier de profession, Julien Gourdier et Marie Dubosq ont eu quatre enfants, tous nés à Esglandes.  Cela signifie que Julien a quitté sa commune pour s'installer un peu plus loin (12 kms environ séparent Couvains de Esglandes). A l'époque, Esglandes était une commune du département de la Manche, qui a fusionné avec les communes du Mesnil-Durand et de Bahais en 1836, pour former la nouvelle commune de Pont-Hébert.

Voici les prénoms des enfantsde Julien Gourdier et de Marie Dubosq :
- Julien (1751-?)
- Jacques (1753-?)
- Jean (1756-?)
- Jacques (1766-?) marié avec Jeanne Marguerite Laurent

A partir de ce moment, toute la descendance de cette branche des Gourdier a demeuré à Pont-Hébert


Site d'Esglandes sur la carte du diocèse de Coutances


6ème génération : Jacques Gourdier, fils de Julien et de Marie Dubosq

Jacques Gourdier, né le 5 mars 1766 à Esglandes, s'est marié avec Jeanne Marguerite Laurent, née dans la commune du Hommet en 1770. Elle est la fille de Jean François Laurent, né en 1734 au Hommet, et de Marie Anne Vaudin.

J'ai recensé trois des enfants de Jacques Gourdier et de Jeanne Marguerite Laurent
- Jacques François
(1798-?)
- Eulalie (1801-1887) mariée avec Guillaume Pierre Olivier GIGAN
- Victor (1805-1878) marié avec Polline Jouet

Jacques Gourdier a exercé le métier de cultivateur (comme bon nombre de mes ancêtres). Je n'ai pas, pour le moment, trouvé son acte de décès, ni celui de son épouse.

 

5ème génération : Victor Gourdier, fils de Jacques et de
Jeanne Marguerite Laurent
Victor Gourdier, né le 8 mars 1805, s'est marié en 1834 avec Polline Jouët, également originaire de Esglandes. Pour ce qui est de la famille Jouët, j'ai bénéficié de l'aide d'autres généalogistes et j'ai pu remonter jusqu'à la moitié du 18ème siècle.
Ils ont eu une très nombreuse famille, puisque onze enfants ont été recensés :

- Michel
(1835-?)
- Prudence Victorine (1836-?)
- Ursule Eulalie (1839-?)
- Paul Victor (1841-?) marié avec Prudence Victorine Tabard
- Hyacinthe Victoire
(1844-?)
- Auguste Victor (1846-?) marié avec Julie Marie Vieillard
- Louis Frédéric
(1849-?)
- Victor Désiré (1851-1852)
- Manuel Aimable (1853-1859)
- Urmanie Victoire (1854-?) mariée avec Isidore Jean Ledunois
- Adélaïde Marie
(1857-1955) mariée avec Alfred Désiré Bazire, puis avec Aristide Alexandre Levéel

Sur les actes d'état-civil, on voit que Victor Gourdier a été cultivateur, puis tourneur en bois.



 
FAMILLES ALLIEES : 

Famille Jouët :

La famille Jouët a vécu à Esglandes, commune maintenant rattachée à Pont-Hébert.

Michel, le fils de Jacques et de Gabrielle Leduc, s'est marié dans cette commune en 1715 et, de leurs cinq enfants, Michel, le dernier né en 1729, est mon ancêtre. Il exerçait la profession de laboureur et il s'est marié, en 1764 à Quibou, avec Anne Gilette Couespel.
Leur fils Michel, troisième enfant de la fratrie, né en 1772 (toujours à Esglandes), a exercé les professions de tisserand et de cultivateur. Il s'est marié en 1809 avec Marie Anne Desfaudais, toujours à Esglandes. De leur union est née Pauline, en 1814, qui a eu 11 enfants avec Victor Gourdier, dont Paul Victor, mon ancêtre.
Famille Couespel :
Je dois tout à Marie-José Couepel (Couespel), qui est également une descendante de Pierre Couespel (1624-1681) et de Colasse Rihouey. Les Couespel sont originaires de Quibou, et c'est elle qui m'a permis de remonter dans le temps.
Le premier fils de Pierre Couespel et de Colasse Rihouey (décédée en 1679), se prénommait Jean Baptiste. Il s'est marié en 1676, à Quibou, avec Marie Groualle et il a eu sept enfants, dont Thomas. Thomas, né en 1687, était l'aîné. Il s'est marié à deux reprises. De sa première épouse, il a eu cinq enfants ; de la deuxième , nommée Anne Hardel, et née en 1691 à Quibou, sont  issus quatre enfants, dont Anne Gilette, la petite dernière, née vers 1738, probablement à Quibou elle aussi.
En 1764, Anne Gilette épouse Michel Jouët, dont elle aura quatre enfants.

4ème génération : Paul Victor, fils de Victor et de Polline Jouët

Paul Victor, né le 7 septembre 1841 à Pont-Hébert, a épousé Victorine Prudence Tabard, née elle aussi dans cette commune, et exerçant le métier de tricoteuse. Paul Victor était, quant à lui, charpentier.
Ce couple a eu sept enfants en dix ans. Seule la troisième enfant,  Augustine Clémence, mon arrière grand-mère, a survécu. Les six autres sont morts prématurément, âgés de quelques jours à quelques mois. Leur mère, Victorine Tabard, est décédée le 22 octobre 1885, soit quatre ans et demi après le décès de son dernier enfant. Elle n'avait que 41 ans. On peut supposer que tant de grossesses, et surtout tant de décès, l'ont complètement minée. Mon arrière grand-mère Augustine n'avait donc que onze ans au décès de sa mère.
Voici les noms des enfants de Paul Victor et de Victorine Prudence :

- Pierre Désiré
(1870-1871)
- Clémentine
(1872-1872)
- Augustine Clémence (1874-1964)
- Elise Louise
(1874-1874)
- Edouard François Emmanuel
(1877-1877)
- Edouard Gustave Alphonse
(1879-1879)
- Marie Louise Berthe
(1880-1881)
Quant à Paul Victor, je n'ai pas encore trouvé son acte de décès et je ne sais pas non plus s'il s'est remarié après le décès de son épouse.Pour le moment, mes recherches s'arrêtent là concernant les Gourdier. 
 FAMILLES ALLIEES :

Famille Tabard 
:

Avec l'autre de plusieurs généalogistes qui ont déjà étudié ce nom, je suis remontée à l'année 1770 et au décès de Vincent Tabard à Esglandes.

Marié avec Guillemette Bouillon, il a eu deux fils, dont Jacques, mon ancêtre, né le 30 juin 1756 et décédé le 28 juillet 1826 à Esglandes.

Jacques Tabard a épousé Jeanne Le Barbenchon, fille de Jacques et de Julienne Leboydre, et originaire de Hébécrevon, un village proche de Pont-Hébert. Le couple a eu huit enfants, dont Pierre, né le 3 avril 1785, que l'on retrouve exerçant la profession de domestique lors de son mariage le 13 novembre 1811, à Esglandes, avec Victoire Lebas, née à Agneaux (le père de Victoire, Pierre Lebas, était également domestique). Dans cette lignée, nous retrouvons beaucoup d'ancêtres qui étaient domestiques. 

Pierre Tabard et Victoire Lebas ont eu cinq enfants, dont trois ont survécu et se sont mariés. Victorine Prudence, leur première fille, née le 25 février 1844 à Saint-Aubin (commune de Pont-Hébert) s'est mariée avec Paul Victor Gourdier. Ell est décédée le 22 octobre 1885, était tricoteuse (je retrouve bien là mes origines !!!) 



Famille Fautras : 
Certaines familles ont été étudiées davantage que d'autres et, en ce qui concerne les "Fautras", j'ai tout de suite eu de nombreux renseignements.
Cette famille a résidé à Remilly-sur-Lozon, (situé tout en haut à gauche de la carte ci-dessus). Thomas Fautras, né vers 1643, a épousé Marie Fortecu et de leurs quatre enfants, Nicolas est mon ancêtre. A son tour père de quatre enfants issus de son mariage avec Esther Lepicq, originaire elle aussi de Remilly-sur-Lozon, Nicolas Fautras est décédé le 1er août 1720. Son épouse lui succédera pendant 17 ans.
Leur fils Thomas, né en 1706 et décédé en 1770, était vannier. La profession de ses ancêtres n'était malheureusement pas indiquée sur les actes.
Il s'est marié à Marchésieux avec Anne Hébert, fille de Thomas et de Françoise Huslin, et deux enfants ont été recensés de leur union. Cela semble peu, mais Anne Hébert est décédée en 1741, alors qu'elle n'avait que 35 ans.
Leur fils Nicolas, né en 1735 et décédé en 1807, était également vannier. Le village était en effet, à cette époque, réputé pour sa vannerie. Marié avec Jeanne Desdevises, il a eu deux enfants. Or, Jean François, le deuxième né, est décédé pratiquement en même temps que sa mère, en 1767. L'année suivante, Nicolas Fautras s'est remarié avec Marie Desdevises (probablement de la même famille) et il a eu huit enfants, dont Jean Baptiste, né le 12 novembre 1769, le premier enfant issu de ce second mariage.
Jean Baptiste n'était pas vannier, mais tisserand. Il s'est marié en 1801 avec Thérèse Madeleine Lepage, toujours à Remilly-sur-Lozon. De leurs cinq enfants, Jeanne Thérèse, née en 1808 et décédée en 1877, est mon ancêtre. Quant à elle, elle épouse, en 1840, Pierre François Tabard et elle décédera à Pont-Hébert.












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3 Julien Gourdier



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  • Marcel Gouhier 1943                Monique Beaurepaire,1946
  • I
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    • Maud Gouhier     Jean Michel Rannou                       Enrick Gouhier     Isabelle Vaultier                                  Yann Gouhier   Nadia Lepoittevin
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  •                                     I                                                                                    I                                                                                         I
  • _______________________________________     _______________________________________                    _______________________________________
Noémie    Rannou                       Matéo Rannou           Arthur   Gouhier   Victor Gouhier       Léopol Gouhier            Jules Gouhier                    Marin Gouhier




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