LES GOUHIER ET LES GOURDIER
Tout d'abord un grand merci à Martine Rappenot-Gouhier ,ma cousine,qui m'a tout montré tout appris sur les miens jusqu'à la 12ème génération
Sainte Mère Eglise Berceau des GOUHIER
Mon
grand-père, Jules Aimable Gouhier, est né le 25 février 1865 à
Ecoquenéauville, petit village situé à proximité de Sainte-Mère Eglise.
Il s'est
marié le 9 septembre 1887 avec Maria Augustine Lepelletier, native de Sainte-Mère
Eglise. De leur union sont nés six enfants, dont cinq ont survécu
Au décès de Maria
Augustine Lepelletier, Jules Gouhier s'est remarié avec Marie
Alexandrine Villette, et de cette union sont nés quatre autres enfants.dont
mon papa.
Enfin, il
s'est remarié avec Augustine Gourdier, ma grand-mère. Augustine était
déjà ma grand-mère, puisque la mère de Clémence, et d’Eugénie ma maman.

Francette 7
ans (à droite), fille de Auguste, avec sa tante Eugénie (ma mère)
Veuf de
Maria Augustine Lepelletier, il s'est remarié avec Marie Alexandrine
Villette, et quatre enfants sont nés.
Les enfants de Jules GOUHIER et de Marie
Alexandrine VILLETTE :
1
- Madeleine (1904-?).
Elle s'est mariée avec Auguste FOUCHARD
C’est la mère de Christiane
(Velasquez) la grand-mère de Marie Claude le Mao
2
- Germaine (1905-?)
3
- Marthe (1906-?)
Marthe
4 - Jules (1908-1983).
Marié avec Eugénie Gourdier en 1933, le couple a eu un enfant : Marcel
Jules
GOUHIER, fils de Jules et époux
de Eugénie GOURDIER mes parents (Derrière
Patrick Velasquez, fils de Christiane)
Eugénie Gourdier
Marcel (moi-même)
A nouveau veuf, cette fois de Marie Alexandrine
Villette, Jules Gouhier a épousé, en 1919, Augustine Gourdier,
Ma grand-mère. Ils n'ont pas eu d'enfant
ensemble.
J'ai pu trouver des ancêtres lointains, voire très lointains, jusqu'aux
Rois de France et même jusqu'aux Rois des Francs, comme Pépin le Bref, qui fut
l'un de mes ancêtres (715-768). Mais, pour d'autres, je ne suis parvenu qu'à remonter jusqu'aux années
1820, du moins pour le moment.
Les Gouhier sont très nombreux et Pierre Gouhier, un généalogiste du même
nom (nous ne sommes pas encore certains de notre parenté), m'a communiqué les
informations suivantes :
"Pour y voir un peu clair dans les Gouhier, il faut savoir que le
noyau principal est situé dans le Perche (Orne, Sarthe, Eure-et-Loir...),
représentant probablement 90% des Gouhier, en comprenant les branches nobles
des Gouhier de Charencey, de Petitville, etc., et vraisemblablement comprenant
le Gouhier qui est un des chevaliers défendant le Mont-Saint-Michel pendant le
siège par les Anglais. Je n'ai absolument pas travaillé sur ce noyau.
Une branche en Franche-Comté est représentée par des vignerons; le
philosophe Henri Gouhier en est issu; je n'ai pas travaillé sur cette branche.
La branche de
Sainte-Mère-Eglise et ses ramifications dans le Bessin est celle qui nous
intéresse, mais je n'avais travaillé jusqu'à maintenant que sur le rameau parti à
Tourlaville et installé dans le nord Cotentin, Le Theil, Cherbourg..., avec
vraisemblablement une ramification vers Prémontré-Saint-Gobain (à cause du
transfert de la Glacerie).
------
J’ai vu que mon ancêtre le plus lointain qui a été recensé se prénommait
Jacques. Il a eu un fils, Michel (ci-dessous). D'après lui, Jacques Gouhier
serait décédé avant 1617, mais sans précision de date.
Tous les Gouhier de ma famille sont issus de Sainte-Mère Eglise, excepté Jules
Aimable, mon arrière grand-père, qui est né à Ecoquenéauville, village situé
quelques kilomètres plus loin. On peut
donc dire que Sainte-Mère Eglise est le "fief" des GOUHIER. En
revanche, leurs épouses respectives sont souvent issues de communes différentes
(Crasville, Ravenoville, Amfreville, Pont-Hébert).
12ème génération : Jacques Gouhier marié
avec ?
Jacques Gouhier, dont je ne sais rien pour le moment, serait décédé avant 1617. Un seul fils
a été recensé, Michel
Il aurait donc été un contemporain d’Henri IV (règne de 1589 à 1610)
et il aurait probablement entendu parler de son mariage, en 1600, de son
assassinat, en 1610, puis de l'ascension sur le trône de Louis XIII, son fils,
qui a été sacré à Reims le 17 octobre 1610.
Henri IV
|
et sa seconde épouse
Marie de Médicis
|
Henri IV et Marie de Médicis eurent six enfants, dont Louis XIII
(1601-1643)
- 16 % de la
population en France sait lire et écrire
- sur les 85
à 105 millions d'habitants en Europe, la France en compte de 16 à 18 millions.
Paris dépasse 200 000 âmes ; Lyon en compte 50 000, Rouen et Toulouse viennent
ensuite ; 14 % de la population vit dans des villes de plus de 2 000 habitants.
11ème génération : Michel Gouhier
et Georgette Bacon
Ils ont vécu sous le règne de Louis XIII. Peut-être même ont-ils entendu
parler du mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis, en 1600.
D'après Pierre Gouhier, Michel Gouhier a eu huit enfants :
- François
- Marguerite
- Gionne
- Jeanne
- Margerin (1622-1673) marié avec Anne Le
Moigne
- Nicolas
- Catherine
- Mn
Louis XIII, dit Le Juste, fils aîné de Henri IV
et de Marie de Médicis. Il a régné de 1610 à 1643
|
et son épouse, Anne d'Autriche
|
C'est durant la deuxième année du règne de Louis XIV (1645) que Margerin
Gouhier s'est marié avec Anne Le Moigne. Seuls trois enfants ont été
recensés :
- Catherine (1646-?)
- Pierre (1648-1731) marié avec Marie Gamboville
- Pierre (1648-1731) marié avec Marie Gamboville
- Sulpice (1651-?)
L'Histoire
de France au XVIIème siècle est marquée par l'apogée du pouvoir royal, qui
devient absolu. Après la paix des Pyrénées (1659), le Royaume de France devient
une puissance dont le rayonnement s'étend à une grande partie de l'Europe.
Cette
période est marquée, en Europe, par la terrible guerre de Trente Ans
(1618-1648), et par un ensemble d'autres guerres par lesquelles les rois ou
princes des différents pays cherchent à détrôner les rois étrangers afin de
récupérer un maximum de pouvoir.
Mais c'est
aussi une période de très grands changements du point de vue culturel. La
culture française rayonne en Europe, dans tous les domaines, appuyée par la
création d'Académies, la littérature, les arts, les sciences. Le français est
confirmé comme la langue des grands écrivains (Molière, Corneille....). La
peinture, la sculpture, l'architecture et la musique sont florissantes. Les
scientifiques français tiennent une place très importante en Europe
(astronomie, mathématiques, physique, optique) avec Fermat, Pascal,
Descartes....
C'est la
raison pour laquelle le XVIIème siècle est quelquefois appelé en France le
Grand Siècle.
Sources : wikipédia
Forte d'une
agriculture parmi les plus riches d'Europe, d'un artisanat diversifié et d'un
commerce déjà rompu aux méthodes les plus efficaces, la Normandie profita des
phases de croissance du XVIème siècle, temps d'une première
"mondialisation" de l'économie du XVIIème siècle, le XVIIème siècle
se caractérisant par l'atonie et la crise. La première phase d'expansion permit,
comme le service de l'Etat, aux négociants de pénétrer dans la noblesse. La
fermeture de cet ordre au XVIIIème siècle conduisit une bourgeoisie profiteuse
d'un nouvel élan économique à entrer en conflit direct avec la noblesse. Elle
reçut l'appui d'une paysannerie lasse de la tutelle seigneuriale.
Sources : La Normandie aux XVIème et XVIIème
siècles : face à l'absolutisme par Philippe Goujard
Comme toutes
les autres provinces, la Normandie perd son reste d'autonomie face à l'emprise
royale croissante. Le roi s'octroie les pouvoirs des assemblées régionales qui
ne sont plus convoquées. Même le Parlement de Rouen, qui un temps a pu
symboliser la résistance à la montée de l'absolutisme, se soumet.
La monarchie
entend diriger d'une main de fer la riche et stratégique province. Les
protestants normands vont-ils faire sécession ? Les Anglais vont-ils débarquer
? Face à ces craintes, le roi tient à éteindre tout foyer de rébellion en
Normandie. C'est pourquoi il écrase promptement les révoltes populaires (celle
des Gauthiers, puis celle des Nu-pieds), provoquées par l'augmentation de la
pression fiscale. En ce XVIIème siècle, la Normandie souffre : les épidémies
(la peste n'a pas disparu), les guerres de religion, les conflits contre
l'Espagne ou l'Angleterre perturbent la croissance démographique et économique.
Or, la monarchie croit encore pouvoir ponctionner davantage une province
considérée depuis des siècles comme la vache à lait du Royaume.
Sources :
histoire-normandie.fr
9ème génération : Pierre Gabriel
Gouhier, fils de Margerin et de
Anne Le Moigne
Pierre Gabriel Gouhier (1648-1731) s'est marié en 1673
avec Marie Gamboville (fille de Jean Gamboville et de Marie Bertot)
originaire elle-aussi de Sainte-Mère Eglise et dix enfants ont été recensés de
cette union :
- Charlotte (1674-1731) mariée avec Michel DUREL (10 enfants)
- Anne
- Germain
- Etienne
- Guillaume (1681-1735) marié avec Marie Mallet - mes ancêtres directs
- Michel (1683-?)
- Jean (1685-1767) marié avec Marguerite De LALLE
- Marie Anne (1688-1747) mariée avec Pierre DUPONT
- Michelle (1692-?)
- Jean
- Charlotte (1674-1731) mariée avec Michel DUREL (10 enfants)
- Anne
- Germain
- Etienne
- Guillaume (1681-1735) marié avec Marie Mallet - mes ancêtres directs
- Michel (1683-?)
- Jean (1685-1767) marié avec Marguerite De LALLE
- Marie Anne (1688-1747) mariée avec Pierre DUPONT
- Michelle (1692-?)
- Jean
Voici, ci-après, son acte de naissance, qui date du 16
février 1648
8ème génération : Guillaume Gouhier, fils de Pierre et de Marie
Gamboville
Guillaume , né le 17 avril 1681 s'est marié à Sainte-Mère Eglise, en 1673,
avec Marie Mallet (1693-1732), originaire de Ravenoville (fille de
Jean Mallet de Olive Lanchevin). Cordier de métier, Guillaume a eu dix enfants
:
- Jean (1714-1714)
- Christophe François (1715-1780) marié avec Marie Jeanne Gueudon
- Pierre (1716-1716)
- Jean Antoine (1717-1739)
- Marie Marguerite (1719-1783) mariée avec Guillaume Pignot
- Pierre (1722-1798) - marié en 1753 avec Marie Jeanne Chaslon
- Marie Anne (1725-1811) mariée avec Pierre Barbe
- Jean François (1727-1728)
- Louis ( 1729-1729)
- Marie Magdeleine (1730-1732)
Il est décédé le 15 janvier 1735, à l'âge de 53 ans. Quant à Marie Mallet,
née en 1693, elle est décédée le 11 janvier 1732, à l'âge de 38 ans. Sa
dernière fille, Marie Magdeleine, était décédée quelques mois auparavant.
7ème génération : Pierre Gouhier, fils
de Guillaume et de Marie Mallet
Pierre Gouhier (1722-1798), est le fils de Guillaume et de Marie
MALLET. Il est né le 5 juin 1722 à Sainte-Mère Eglise. Sur son acte de baptême,
on voit que son père, Guillaume, est lui-même le fils de Michel. On voit
également que c'est son parrain, Pierre DUPONT, qui lui choisit son prénom. Sa
marraine est Anne Gouhier, son épouse. Les parrains et marraine signent tous
deux l'acte, avec le Vicaire. Ils ont une belle signature, preuve qu'ils
avaient une certaine instruction.
Pierre Gouhier s'est marié en 1753
avec Marie Jeanne CHASLON, originaire de Crasville, fille de Vincent Chaslon,
Ecuyer et Sieur de la Chaslonnière.
Neuf enfants sont nés de cette union, dont Etienne,
- Pierre Vincent (1754-?)
- Vincent Jean Louis (1755-?)
- Jean Antoine
- Henri (1760-1810) marié avec Marie Jeanne Le Moigne
- Marie Constance (1758-1841) mariée avec Antoine François Lerouge
- Anne Marguerite (1760-1820) mariée avec Martin Etienne Viel
- Etienne (1764-1844) marié avec Jeanne Victoire Voidié
- Charles François (1765-?)
- Antoine Victor (1768-?)
- Pierre Vincent (1754-?)
- Vincent Jean Louis (1755-?)
- Jean Antoine
- Henri (1760-1810) marié avec Marie Jeanne Le Moigne
- Marie Constance (1758-1841) mariée avec Antoine François Lerouge
- Anne Marguerite (1760-1820) mariée avec Martin Etienne Viel
- Etienne (1764-1844) marié avec Jeanne Victoire Voidié
- Charles François (1765-?)
- Antoine Victor (1768-?)
FAMILLES ALLIEES :
Famille Chaslon : Marie Jeanne Chaslon, née le 15 mars 1729 à Crasville, est la fille de Vincent Chaslon et de Marie Bonnaventure Hubert, deux familles "bien nées". En effet, Vincent Hubert (1690-?), Ecuyer et Sieur de la Chaslonnière, avait lui-même des ancêtres Ecuyers, et Conseillers du Roy. Son arrière arrière grand-père, Jacques Chaslon, déjà Sieur de la Chaslonnière, s'est marié vers 1560 avec une dénommée Jacqueline Folliot. Le titre de Sieur de la Chaslonnière est d'ailleurs indiqué dans le Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce Royaume (auteur : Nicolas Viton de Saint Allais publié en 1820).
Pour en revenir à la famille Chaslon, il faut également préciser que
Vincent Chaslon s'est marié, à son tour en 1715, avec Damoiselle Marie
Bonnaventure HUBERT, fille de Jacques HUBERT et de Jeanne Catherine
LEBAS.
Voici leur acte de mariage, avec les signatures très lisibles, ce qui
montre qu'ils étaient instruits car les signataires ont une belle écriture.
Famille de Hennot : Jeanne de Hennot, mariée avec Guillaume Lebas, est décédée en 1584 à Colomby. Elle était la fille de Gautier de Hennot, Seigneur de Cosqueville, et la petite-fille de Nicolas de Hennot, Seigneur de d'Arreville. Quant à ses autres ancêtres, Geoffroy (Seigneur de Champeaux), Nicolas (Baron de la Haye) et Michel (également Baron de la Haye) décédé en 1356 à Poitiers . Le plus lointain que j'ai recensé, Michel, est décédé en 1356 lors de la Bataille de Poitiers, durant la Guerre de Cent Ans. Voici les Armes de la famille de Hennot, qui se blasonnent ainsi : gueules au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or. |
Famille Lebas (Le Bas) : C'est de là que partent mes recherches les plus intéressantes. Marie-Bonnaventure Hubert (1695-1734) est la fille de Jacques Hubert et de Jeanne Catherine Lebas. De son père, j'ai assez peu de renseignements mais, concernant sa mère, je suis remontée jusqu'à sa 45ème génération !!! Tout cela grâce à plusieurs généalistes, dont : - Jean-Jacques Pinel, qui a écrit le livre "Les Pinel de France : l'histoire d'une famille Pinel du Cotentin depuis 1402" ; - Emmanuel, jeune généalogiste qui m'a transmis tous les ascendants de Jeanne Catherine Lebas, ainsi que les descendances des rois et des plus grands personnages de l'Histoire de France Au mariage de Jacques Hubert et de Jeanne Catherine Lebas, célébré dans l'église de Colomby, assistaient les personnalités suivantes : - Vincent Le Bas, curé de Benoistville - Bon François Le Bas, écuyer, Sieur de Ponthergé, frère de Jeanne Catherine - René de Saint-Germain, Conseiller du Roy - Vincent Le Pigeon, Sieur des Fourneaux - Adrian Le Roux, Ecuyer, Sieur de la Luzerne - Antoine Turbert, Sieur du Parc Ils étaient, pour la plupart d'entre eux, des Bourgeois de Saint-Lô.
C'est donc du côté
de la mère de Jeanne Catherine Lebas que sont originaires les plus
prestigieuses familles. Si son père, René Le Bas, était Sieur de Pontherger à
Carentan et ses ancêtres Sieurs du Castelet et Sieurs du Quesnoy en
Golleville (le premier recensé, Jean Le Bas, était Sieur de Bourlande, de
Garnetot et de Regneville), c'est souvent leurs épouses qui avaient la plus
belle ascendance.
On retrouve, par exemple, les "Pinel", dont j'ai cité précédemment l'auteur du livre "Histoire des Pinel" ; on retrouve également les "de Hennot" (voir ci-contre). Famille Pinel : Olive Pinel, décédée le 10 mars 1691 à Benoistville, s'est mariée en 1659 avec René Lebas, Sieur de Pontherger à Carentan (1641-1686). Elle était la fille de Toussaint Pinel, Sieur de la Montagne et l'arrière petite-fille de Germain Pinel, Conseiller du Roy, Lieutenant de la Vicomté de Valognes. Germain Pinel, quant à lui, s'était marié en l'an 1600 avec Marie de la Mache, fille de Jean de la Mache, Sieur du Féron, anobli en 1576, et décédé en 1616 à Clitourps. Il demeurait au Valjouas, une très belle propriété située à Bricquebec. Dans son très intéressant livre, Jean-Jacques Pinel de Golleville a inséré la succession de Germain Pinel, enregistrée le 29 mai 1621, au Vretot, d'où est originaire la famille Pinel |
QU'EST-CE QU'UN ECUYER ?
Autrefois, l'écuyer était un gentilhomme ou un anobli qui accompagnait un chevalier et portait son écu. De là, écuyer a été employé comme titre pour un jeune homme qui se prépare à devenir chevalier par adoubement. Le terme est ensuite devenu, à l'époque moderne, un rang détenu par tous les nobles non titrés. Ce titre était porté par les jeunes nobles non encore armés chevaliers. |
6ème génération : Etienne Gouhier, fils
de Pierre et de Marie Jeanne Chaslon
Etienne Gouhier est né le 4 juillet 1764, à Sainte-Mère Eglise. Il exerçait la
profession de cordier quand il s'est marié avec Marie Jeanne Voidié, le
25 octobre 1793 (4 brumaire an II selon le calendrier républicain de l'époque.
Cinq enfants ont été recensés de leur union :
- Pierre (1794-1826), apparemment célibataire lors de son décès
- Marie Dorothée (1796-?), mère de Jean François
- Aimée Constance (1798-?) mariée avec Jean Baptiste Le Prévost
- Marie (1799-1871)
- Anne Marguerite (1801-1883), mariée avec Gabriel François LEMAGNON
Après avoir exercé la profession de cordier, on le retrouve exerçant celle de cultivateur, d'après ce qui est indiqué sur les actes de mariage de ses enfants.
- Marie Dorothée (1796-?), mère de Jean François
- Aimée Constance (1798-?) mariée avec Jean Baptiste Le Prévost
- Marie (1799-1871)
- Anne Marguerite (1801-1883), mariée avec Gabriel François LEMAGNON
Après avoir exercé la profession de cordier, on le retrouve exerçant celle de cultivateur, d'après ce qui est indiqué sur les actes de mariage de ses enfants.
Né sous le règne de Louis XV, il a vécu également sous celui de Louis XVI,
puis de Napoléon 1er, de Charles X.
Il est décédé le 25 juillet 1844 à Sainte-Mère-Eglise, à l'âge de 80 ans (sous le règne de Louis-Philippe)
Il est décédé le 25 juillet 1844 à Sainte-Mère-Eglise, à l'âge de 80 ans (sous le règne de Louis-Philippe)
Avant que n'apparaissent les manufactures, on trouvait des artisans
cordiers dans toutes les régions de la France, avec une prédilection pour les
lieux de production du chanvre et les régions maritimes, grandes demandeuses
de cordes et de câbles.
Le matériau le plus employé est le chanvre. Le cordier peut aussi
utiliser du lin, du tilleul ou du crin.
Le premier travail du cordier consiste à préparer le chanvre qu'il a
acheté roui et broyé. Pour cela, il utilise différents peignes aux dents plus
ou moins longues et écartées (aussi appelés seran). Le plus grossier sert à
débarrasser le chanvre des débris de bois (c'est le teillage), le plus fin
sert à séparer les fibres en fils très fins (c'est le peignage). Vient ensuite
le filage. Pour cela, le cordier prend de la filasse qu'il tient dans un
tablier autour de la taille. Après avoir fait une boucle qu'il accroche au
rouet, le cordier va dévider le chanvre tout en reculant le long de l'aire
qui peut mesurer jusqu'à cent mètres, tandis que le tourneur fait mouvoir la
roue. Cela a pour effet de produire un fil tordu sur lui-même, soutenu de
près en près par des râteliers ou râteaux. Tout l'art du cordier consiste à
dévider le chanvre le plus régulièrement possible.
La dernière étape consiste à réunir les fils et à les tordre ensemble
pour faire des cordes. Ce travail peut s'effectuer sur le rouet pour les
petits diamètres ; pour les tailles plus importantes, on utilise un chariot.
Le principe, qui est toujours le même, consiste à réunir plusieurs fils,
par torsion, pour produire un toron, puis plusieurs torons pour obtenir une
corde. La corde terminée est enduite d'une solution de colle et d'eau.
|
le rouet et les rateaux
le rouet
Issus de la corporation des cordiers du Moyen-Age, dont les statuts
remontent au 17 janvier 1394, le métier de cordier est très ancien. La
corporation des cordiers de Saint-Valéry sur Somme est née en 1503. On relève
en 1442 que les cordiers sont tenus "de bailler et livrer tous cordages gros
et menus aux gens de justice... quand les cas adviennent pour lier, pendre et
exécuter larrons, meurtriers et autres malfaiteurs". (lettres patentes
données à Tours par Charles VII).
En 1692, sous l'impulsion de Colbert, la Corderie Royale de Rochefort est
édifiée dans un bâtiment de 370 mètres de long. Mais bien souvent, jusqu'au
début du XXème siècle, le cordier reste un artisan de village qui travaille à
l'extérieur (par nécessité de place), mais à l'abri de la pluie qui influe
sur la qualité des cordages. Sa production est destinée essentiellement au
monde agricole, mais aussi aux autres artisans, tous consommateurs d'au moins
un type de ficelle ou de corde.
Aujourd'hui, la culture du chanvre a pratiquement disparu et le cordier
avec elle.
Sources : métiers d'autrefois illustrés sur le net
|
En quelques
années, la Révolution française réalise une refonte politique totale du pays :
abolition des privilèges (autrement dit, impôt pour tous et fin du régime
seigneurial), constitution de municipalités dans les villes et villages, mise
en place d'une monarchie parlementaire puis d'une République en 1792.
Surtout, les
Révolutionnaires achèvent un processus engagé depuis plusieurs siècles par la
monarchie : la disparition de la Normandie. La province est découpée en cinq
départements (Seine-Maritime, Eure, Calvados, Orne et Manche) et sa coutume
particulière est abolie.
Pendant
cette période de grands bouleversements, la Normandie, contrairement à d'autres
régions, montre un visage plutôt paisible. Peu de violences, pas de massacres.
L'été 1789, celui de la prise de la Bastille et de la Grande Peur, échauffe
toutefois les esprits normands, excédés par la crise économique, la disette et
la résistance des privilégiés aux réformes; Une nouvelle flambée violente
(l'insurrection fédéraliste) se produit au milieu de l'an 1793 mais s'éteint en
moins de trois mois. Finalement, la menace la plus sérieuse à la tranquillité
de la province provient de la chouannerie qui multiplie vols et assassinats contre
les partisans de la Révolution, notamment dans le Bocage ornais. A l'origine de
la rébellion des chouans : les levées d'hommes pour la guerre, la cherté du blé
et la politique de déchristianisation.
Sources : histoire-normandie.fr
5ème génération : Marie Dorothée
Gouhier, fille de Etienne et de
Marie Dorothée Voidié
Je n'ai, pour le moment, aucun renseignement sur elle, hormis le fait
qu'elle est née le 18 juin 1796 à Sainte-Mère Eglise.
Elle avait 25 ans lorsqu'elle mit au monde son fils, Jean François,
né de père inconnu. Je n'ai pas trouvé trace d'autres enfants qui auraient pu naître d'une
deuxième union.
La Normandie
s’affirme comme une grande région d’élevage bovin. De nombreux agriculteurs
normands convertissent leurs champs de céréales en prairies. C’est le triomphe
des herbages. À cette époque, élever des vaches rapporte plus que les cultures
traditionnelles. Le lait, le camembert et le beurre se vendent bien, à tel
point qu’ils deviennent les marques de l’agriculture normande. Sans oublier le
cidre car des pommiers sont systématiquement plantés dans les nouvelles
prairies naturelles. L’élevage nécessitant moins de bras, les campagnes
subissent un fort exode rural à partir des années 1830. Exode renforcé par le
déclin des activités artisanales et proto-industrielles.
Le
développement industriel est le second grand bouleversement économique dans la
Normandie du XIXe siècle. Les usines se multiplient, principalement
dans le textile (coton). Autour, s’élèvent des quartiers pour accueillir les
masses d’ouvriers. La banlieue rouennaise ou des villes comme Le Havre, Elbeuf
et Bolbec s’étalent sur leur campagne environnante. Ce puissant mouvement
d’industrialisation et d’urbanisation est cependant beaucoup moins fort en
Basse-Normandie et dans l’Eure. Dans ces régions, on voit même des villes
décliner (Bayeux, Falaise, Coutances, Vire…) et des industries s’effondrer
(papeterie, dentelles, petite métallurgie…).
Sources : histoire-normandie.fr
4ème génération : Jean François Gouhier,
fils naturel de
Marie Dorothée Gouhier
Jean François Gouhier, né le 30 octobre 1821, à Sainte-Mère Eglise,
est le fils naturel de Marie Dorothée Gouhier, ainsi qu'il l'est indiqué sur
son acte de naissance :
"L'an mille huit cent vingt un, le
trente octobre, à quatre heure de l'après-midi, par devant nous Paul Antoine
Marguerie, adjoint au maire de la commune de Sainte-Mère-Eglise, chef-lieu de
canton, faisant les fonctions d'officier de l'état-civil par délégation, est
comparu la dame Tranquille Adélaïde Thouesny, femme de Philippe Joseph Le
Moigne, âgée de trente deux ans, sage-femme, demeurant et domiciliée à
Sainte-Mère-Eglise, laquelle nous a déclaré que Marie Dorothée Gouhier,
originaire de Sainte-Mère-Eglise et domiciliée, âgée de vingt-deux ans, fille
d'Etienne Gouhier et de Dorothée Voidié, est accouchée d'aujourd'hui à neuf
heures du matin au domicile de son père, en présence de la déclarante et par
elle, d'un enfant mâle qu'elle nous a présenté, et auquel elle a donné les
prénoms de Jean François, lesquelles déclarations et présentation faites en
présence des sieurs François Houpquin, pharmacien, et Charles Jean Le Prieur,
maréchal, tous deux âgés de vingt-cinq ans, domiciliés à
Sainte-Mère-Eglise".
Ainsi appelé "Jean François" sur son acte de naissance, on
le retrouve plus tard sous le prénom de "Jean Marie" lors de la
naissance de ses enfants. Il s'est marié avec Marie Clémence
Halley (acte non encore trouvé), qui est née en 1817 à Amfreville. J'ai eu quelques difficultés à retrouver la trace de cette dernière :
elle semble avoir été oubliée au moment de sa naissance car elle n'a pas été
enregistrée dans l'état-civil. Ce n'est qu'à la fin des actes qu'elle apparaît,
quand elle souhaite se marier. Il est alors établi un acte de notoriété qui a
la teneur suivante :
Acte de notoriété de
Marie Clémence Halley, fille de feu Erbland et de Marie Anne Caubrière. Au nom
du Peuple français, le Tribunal de Première Instance de l'arrondissement de
Valognes, en son audience du trente et un août mille huit cent quarante neuf, a
rendu le jugement suivant : des minutes du greffe de la Justice de Paix du
canton de Sainte Mère Eglise a extrait ce qui suit l'an mille huit cent
quarante neuf, le 23 août, en notre Cabinet, Devant nous, Jean François Félix
Le Cauf, avocat Juge de Paix du canton de Sainte Mère Eglise, assisté de......
greffier ordinaire Sur la réquisition de dame Marie Anne Caubrière, veuve du
Sieur Erbland Hasley, s'occupant de son ménage, demeurant à Amfreville sont
volontairement comparus les Sieurs Jean Lenfant, Pierre Reimbot, Jean de
Lalande, Antoine Alexandre et Jean Le Conte, cousins issus de germains de la
fille Hasley, ci-après nommée, tous cultivateurs et demoiselle Marie Lebiez,
couturière, plus dame Virginie Jean, épouse de Jean Agnès, s'occupant dans le
ménage, tous demeurent et domiciliés en la commune d'Amfreville lesquels, après
avoir été interrogés séparément, ont tous répondu qu'ils ont connaissance
qu'une fille nommée Marie Clémence est née en mille huit cent dix sept, sans
pouvoir préciser le mois du légitime mariage d'Erbland Hasley et de Marie Anne
Caubrière, susnommée qui a été nourrie, éduquée et élevée comme leur enfant et
que c'est par erreur qu'elle n'a pas été portée sur les registres de l'état
civil de la dite commune d'Amfreville. C'est à ce sujet que les susnommés se
sont réunis devant nous : pour la déclaration prescrite par l'article soixante
et onze du Code Civil et seulement pour servir au mariage projeté par la fille Hasley....
Cette demoiselle, fille de Hermeland Halley et de Marie Anne
Caubrière, a donc pu obtenir une identité et, par là même, se marier
avec Jean François (appelé Jean Marie) Gouhier.
Jean François Gouhier et Marie Halley ont eu quatre enfants, tous des
garçons :
- Victor (?-1895)
- Auguste Pierre Etienne Bienaimé (1853-?) marié avec Amandine Dessoliers
- Louis Auguste François (1858-?) marié avec Adolphine Joséphine Gidon
- Jules Aimable Marie (1865-1938)
- Auguste Pierre Etienne Bienaimé (1853-?) marié avec Amandine Dessoliers
- Louis Auguste François (1858-?) marié avec Adolphine Joséphine Gidon
- Jules Aimable Marie (1865-1938)
marié avec Maria
Augustine Lepelletier,
puis avec Marie Alexandrine Emilie Villette,
puis avec Augustine
Gourdier
3ème génération : Jules Aimable Marie
Gouhier, fils de
Jean François Gouhier et de Marie
Halley
Jules Aimable Marie GOUHIER (mon grand-père) est né le
25 février 1865 à Ecoquenéauville. Maçon de profession, il s'est marié trois
fois, comme indiqué ci-après :
Marié le 9 septembre 1887, Sainte-Mère Eglise - 50, avec Maria Augustine
Lepelletier, née le 27 juin 1865, Sainte-Mère-Eglise - 50, décédée,
Blanchisseuse, dont
- Anicet Pierre
Gaston Gouhier, (mon oncle ) né
le 22 avril 1889, Sainte-Mère-Église, décédé
le 17 juillet 1977, à son domicile, 31 rue de la Saintonge
à Laval (53), inhumé le 20 juillet 1977, LAVAL - 53 (à
l'âge de 88 ans), Militaire de carrière - employé SNCF.
Marié le 14 novembre 1918 avec Léonie Clotilde Portes, née le 3 juin 1888, SAINT GERME - Gers, décédée, divorcés.
Marié le 26 juin 1926, Le Mans, 72000, SARTHE, Pays de la Loire, FR, avec Clémence Maria Augustine Gourdier(ma tante ,), née le 26 septembre 1900, Pont-Hébert, décédée le 10 novembre 1984, Le Bignon, 44140, LOIRE-ATLANTIQUE, inhumée, LAVAL - 53 (à l'âge de 84 ans). - Julia Marie
Jeanne Gouhier, née le 28 mai 1892, Sainte-Mère Eglise,
décédée le 27 décembre 1974, Cherbourg - 50(à l'âge de 82 ans).
- Auguste Jules
Léon Gouhier, né le 15 mai 1864, Sainte-Mère Eglise, décédé le 13
novembre 1957, Caen, à l'âge de 63 ans
Marié le 18 juin 1919 avec Julienne Pauline Gourdier, née le 15 février 1897, décédée le 12 février 1930 (à l'âge de 32 ans). ( une autre tante)
Marié avec Fernande Yvette Codhomme, décédée en 1945. - Julienne Gouhier, née le 13 avril
1896, Sainte-Mère Eglise
- Emile Jules
Pierre Gouhier, né le 27 juin 1897, Sainte-Mère Eglise, décédé
le 28 septembre 1897, Sainte-Mère Eglise
- Madeleine Gouhier, née
le 27 janvier 1904, Sainte-Mère-Église
Mariée avec Auguste Touchard. - Germaine Marie
Jeanne Gouhier, née le 23 mars 1905,
Sainte-Mère-Église
- Marthe Gabrielle
Alphonsine Gouhier, née le 24 juillet 1906,
Sainte-Mère-Église
- Jules Maurice Marcel
Gouhier, né le 17 mars 1908, Sainte-Mère Eglise - 50, décédé
en 1983, Sainte-Mère Eglise - 50 (à l'âge de 75 ans). (mon père)
Marié le 16 août 1933 avec Eugénie Pauline Fernande Gourdier, née le 26 septembre 1900, Pont-Hébert - 50, décédée en 1983, Sainte-Mère Eglise - 50 (à l'âge de 83 ans). ( Ma mère)
Marié le 14 novembre 1919 avec Augustine Gourdier (Ma grand-mère
maternelle), née le 8 février 1874, Pont-Hébert, décédée
le 23 octobre 1964, Sartrouville, 78500, YVELINES(à l'âge de 90
ans)
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L'histoire de cette famille est très compliquée : en effet, les trois demi-frères se sont mariés
avec les trois sœurs :
- Anicet avec Clémence Gourdier, fille
de Augustine Gourdier
- Jules mon père avec Eugénie Gourdier, soeur jumelle de Clémence et fille d’Augustine
- Auguste avec Julienne Gourdier, autre fille d’ Augustine
- Jules mon père avec Eugénie Gourdier, soeur jumelle de Clémence et fille d’Augustine
- Auguste avec Julienne Gourdier, autre fille d’ Augustine
De plus, le père de ces trois
demi-frères, Jules Aimable, s'est marié en 3ème noce, avec la
mère des trois filles, c'est-à-dire Augustine Gourdier (ma grand-mère,
qui était mère célibataire). Je dois avouer qu'il m'a fallu du temps pour
comprendre tout cela...
LES GOURDIER
Concernant ma généalogie sur les Gourdier, j'ai eu quelques difficultés à
remonter dans le temps. En effet, toutes mes recherches restaient bloquées sur
la commune de Pont-Hébert et, bien
qu'ayant lu à peu près tous les actes concernant les périodes où vécurent mes
ancêtres, je n'arrivais pas à aller plus loin dans mes recherches. Et puis, en
consultant les arbres d'autres généalogistes, j'ai vu que la plupart des
"Gourdier" étaient originaires de Couvains, commune distance d'une
douzaine de kilomètres de Pont-Hébert. Et à partir de là, je suis remontée
jusqu'à la moitié des années 1600. D'après un généalogiste, qui a beaucoup
travaillé sur les différentes branches des "Gourdier", ceux-ci sont
originaires de Couvains depuis le XVIè siècle, voire avant.
Pour ma part, je n'ai étudié que la branche dont je descends.
Le village de Couvains est sur la droite de la
carte.
10ème génération : Marin Gourdier, marié
avec Marie Fossard
Marin Gourdier s'est marié le 1er octobre 1624 avec Marie Fossard. Un seul enfant
a été recensé, Charles.
Que s'est-il passé en cette année 1624 ?
- Richelieu entre
au Conseil du Roi. Il impose une forte fiscalité. Par ailleurs, la
consommation de sel, ascendante depuis 1600, plafonne ou baisse.
- La même année, le
7 juin précisément, c'est l'échec de la révolte paysanne des Croquants du
Quercy.
- Le 5 septembre,
c'est le Traité de Saint-Germain en Laye, d'où l'alliance des protestants
et des Anglais.
- Question climat,
le Rhône est gelé ainsi que les oliviers en Languedoc (sources :
Wikipédia)
- En 1624, il faut
trois semaines de voyage pour traverser le Royaume de France, le plus
peuplé d'Europe. les trois quarts des habitants ne savent ni lire ni
écrire ; beaucoup ne parlent que leur langue régionale. 85 % des Français
vivent à la campagne. Ils sont au bord de la famine, car les mauvaises
récoltes se multiplient à cause d'un refroidissement du climat : le
"petit âge glaciaire" (sources : intellego.fr)
9ème génération : Charles Gourdier, fils
de Marin et de Marie Fossard
Charles Gourdier, né vers 1634, s'est marié, à Couvains, avec Françoise Durand.
C'était le 7 août 1692 et on peut penser que la demoiselle était originaire de
cette commune. Le couple a eu quatre enfants :
- Marie (1694-?) mariée avec Nicolas Fourmy (une fille,
Jacqueline)
- Jean
- Thomas (1696-?) marié avec Jeanne
Guilbert
- Julien (1702-?) marié avec Magdeleine Thouroude (5
enfants)
C'est dans cette église qu'ils se
sont mariés
Charles Gourdier est décédé le 6 octobre 1706, à Couvains
8ème génération : Thomas Gourdier, fils
de Charles et de
Françoise Durand
Thomas Gourdier, né le 27 décembre 1696 à Couvains, a épousé Jeanne Guilbert. Pour
le moment, je n'ai pas trouvé son acte de mariage.
Six enfants ont été recensé de cette union :
- Pierre (1721-?)
- Julien (1723-?) marié avec Marie Dubosq
- Jacques (1726-?) marié avec Marie Gourdier (une autre branche des Gourdier de Couvains)
- Jean (1729-?)
- Michel (1732-?)
- Jeanne 1737-?)
Six enfants ont été recensé de cette union :
- Pierre (1721-?)
- Julien (1723-?) marié avec Marie Dubosq
- Jacques (1726-?) marié avec Marie Gourdier (une autre branche des Gourdier de Couvains)
- Jean (1729-?)
- Michel (1732-?)
- Jeanne 1737-?)
7ème génération : Julien Gourdier, fils
de Thomas et
de Jeanne Guilbert
Julien Gourdier, né le 12 septembre 1723 à Couvains, a épousé en 1750 Marie
Dubosq, fille de Thomas et de Marguerite Lécluse. Marie Dubosq était
originaire de Quibou, mais demeurait à Pont-Hébert depuis plusieurs années. Au
moment de son mariage, ses parents étaient décédés tous les deux et on peut
supposer qu'elle a habité chez d'autres membres de sa famille ou qu'elle
travaillait à Pont-Hébert, commune dans laquelle le mariage a été célébré.
Menuisier de profession, Julien Gourdier et Marie Dubosq ont eu quatre enfants, tous nés à Esglandes. Cela signifie que Julien a quitté sa commune pour s'installer un peu plus loin (12 kms environ séparent Couvains de Esglandes). A l'époque, Esglandes était une commune du département de la Manche, qui a fusionné avec les communes du Mesnil-Durand et de Bahais en 1836, pour former la nouvelle commune de Pont-Hébert.
Voici les prénoms des enfantsde Julien Gourdier et de Marie Dubosq :
- Julien (1751-?)
- Jacques (1753-?)
- Jean (1756-?)
- Jacques (1766-?) marié avec Jeanne Marguerite Laurent
A partir de ce moment, toute la descendance de cette branche des Gourdier a demeuré à Pont-Hébert
Menuisier de profession, Julien Gourdier et Marie Dubosq ont eu quatre enfants, tous nés à Esglandes. Cela signifie que Julien a quitté sa commune pour s'installer un peu plus loin (12 kms environ séparent Couvains de Esglandes). A l'époque, Esglandes était une commune du département de la Manche, qui a fusionné avec les communes du Mesnil-Durand et de Bahais en 1836, pour former la nouvelle commune de Pont-Hébert.
Voici les prénoms des enfantsde Julien Gourdier et de Marie Dubosq :
- Julien (1751-?)
- Jacques (1753-?)
- Jean (1756-?)
- Jacques (1766-?) marié avec Jeanne Marguerite Laurent
A partir de ce moment, toute la descendance de cette branche des Gourdier a demeuré à Pont-Hébert
Site d'Esglandes sur la carte du diocèse
de Coutances
6ème génération : Jacques Gourdier, fils
de Julien et de Marie Dubosq
Jacques Gourdier, né le 5 mars 1766 à Esglandes, s'est marié avec Jeanne Marguerite
Laurent, née dans la commune du Hommet en 1770. Elle est la fille
de Jean François Laurent, né en 1734 au Hommet, et de Marie
Anne Vaudin.
J'ai recensé trois des enfants de Jacques Gourdier et de Jeanne Marguerite Laurent
- Jacques François (1798-?)
- Eulalie (1801-1887) mariée avec Guillaume Pierre Olivier GIGAN
- Victor (1805-1878) marié avec Polline Jouet
Jacques Gourdier a exercé le métier de cultivateur (comme bon nombre de mes ancêtres). Je n'ai pas, pour le moment, trouvé son acte de décès, ni celui de son épouse.
J'ai recensé trois des enfants de Jacques Gourdier et de Jeanne Marguerite Laurent
- Jacques François (1798-?)
- Eulalie (1801-1887) mariée avec Guillaume Pierre Olivier GIGAN
- Victor (1805-1878) marié avec Polline Jouet
Jacques Gourdier a exercé le métier de cultivateur (comme bon nombre de mes ancêtres). Je n'ai pas, pour le moment, trouvé son acte de décès, ni celui de son épouse.
5ème génération : Victor Gourdier, fils de Jacques et de
Jeanne Marguerite Laurent
Victor Gourdier, né le 8 mars 1805, s'est marié en 1834 avec Polline Jouët,
également originaire de Esglandes. Pour ce qui est de la famille Jouët, j'ai
bénéficié de l'aide d'autres généalogistes et j'ai pu remonter jusqu'à la
moitié du 18ème siècle.
Ils ont eu une très nombreuse famille, puisque onze enfants ont été recensés :
- Michel (1835-?)
- Prudence Victorine (1836-?)
- Ursule Eulalie (1839-?)
- Paul Victor (1841-?) marié avec Prudence Victorine Tabard
- Hyacinthe Victoire (1844-?)
- Auguste Victor (1846-?) marié avec Julie Marie Vieillard
- Louis Frédéric (1849-?)
- Victor Désiré (1851-1852)
- Manuel Aimable (1853-1859)
- Urmanie Victoire (1854-?) mariée avec Isidore Jean Ledunois
- Adélaïde Marie (1857-1955) mariée avec Alfred Désiré Bazire, puis avec Aristide Alexandre Levéel
Sur les actes d'état-civil, on voit que Victor Gourdier a été cultivateur, puis tourneur en bois.
Ils ont eu une très nombreuse famille, puisque onze enfants ont été recensés :
- Michel (1835-?)
- Prudence Victorine (1836-?)
- Ursule Eulalie (1839-?)
- Paul Victor (1841-?) marié avec Prudence Victorine Tabard
- Hyacinthe Victoire (1844-?)
- Auguste Victor (1846-?) marié avec Julie Marie Vieillard
- Louis Frédéric (1849-?)
- Victor Désiré (1851-1852)
- Manuel Aimable (1853-1859)
- Urmanie Victoire (1854-?) mariée avec Isidore Jean Ledunois
- Adélaïde Marie (1857-1955) mariée avec Alfred Désiré Bazire, puis avec Aristide Alexandre Levéel
Sur les actes d'état-civil, on voit que Victor Gourdier a été cultivateur, puis tourneur en bois.
FAMILLES ALLIEES :
Famille Jouët :
La famille Jouët a vécu à Esglandes, commune maintenant rattachée à Pont-Hébert. Michel, le fils de Jacques et de Gabrielle Leduc, s'est marié dans cette commune en 1715 et, de leurs cinq enfants, Michel, le dernier né en 1729, est mon ancêtre. Il exerçait la profession de laboureur et il s'est marié, en 1764 à Quibou, avec Anne Gilette Couespel.
Leur fils Michel, troisième enfant de la fratrie, né en 1772
(toujours à Esglandes), a exercé les professions de tisserand et de
cultivateur. Il s'est marié en 1809 avec Marie Anne Desfaudais,
toujours à Esglandes. De leur union est née Pauline, en 1814, qui a eu
11 enfants avec Victor Gourdier, dont Paul Victor, mon ancêtre.
|
Famille Couespel :
Je dois tout à Marie-José Couepel (Couespel), qui est également une
descendante de Pierre Couespel (1624-1681) et de Colasse
Rihouey. Les Couespel sont originaires de Quibou, et c'est elle qui m'a
permis de remonter dans le temps.
Le premier fils de Pierre Couespel et de Colasse Rihouey (décédée en
1679), se prénommait Jean Baptiste. Il s'est marié en 1676, à
Quibou, avec Marie Groualle et il a eu sept enfants, dont Thomas.
Thomas, né en 1687, était l'aîné. Il s'est marié à deux reprises. De sa
première épouse, il a eu cinq enfants ; de la deuxième , nommée Anne
Hardel, et née en 1691 à Quibou, sont issus quatre enfants, dont Anne
Gilette, la petite dernière, née vers 1738, probablement à Quibou elle
aussi.
En 1764, Anne Gilette épouse Michel Jouët, dont elle aura quatre
enfants.
|
4ème génération : Paul Victor, fils de
Victor et de Polline Jouët
Paul Victor, né le 7 septembre 1841 à Pont-Hébert, a épousé Victorine Prudence
Tabard, née elle aussi dans cette commune, et exerçant le métier de
tricoteuse. Paul Victor était, quant à lui, charpentier.
Ce couple a eu sept enfants en dix ans. Seule la troisième enfant, Augustine
Clémence, mon arrière grand-mère, a survécu. Les six autres sont morts
prématurément, âgés de quelques jours à quelques mois. Leur mère, Victorine
Tabard, est décédée le 22 octobre 1885, soit quatre ans et demi après le décès
de son dernier enfant. Elle n'avait que 41 ans. On peut supposer que tant de
grossesses, et surtout tant de décès, l'ont complètement minée. Mon arrière
grand-mère Augustine n'avait donc que onze ans au décès de sa mère.
Voici les noms des enfants de Paul Victor et de Victorine Prudence :
- Pierre Désiré (1870-1871)
- Clémentine (1872-1872)
- Augustine Clémence (1874-1964)
- Elise Louise (1874-1874)
- Edouard François Emmanuel (1877-1877)
- Edouard Gustave Alphonse (1879-1879)
- Marie Louise Berthe (1880-1881)
Quant à Paul Victor, je n'ai pas encore trouvé son acte de décès et je ne
sais pas non plus s'il s'est remarié après le décès de son épouse.Pour le
moment, mes recherches s'arrêtent là concernant les Gourdier.
FAMILLES ALLIEES :
Famille Tabard : Avec l'autre de plusieurs généalogistes qui ont déjà étudié ce nom, je suis remontée à l'année 1770 et au décès de Vincent Tabard à Esglandes. Marié avec Guillemette Bouillon, il a eu deux fils, dont Jacques, mon ancêtre, né le 30 juin 1756 et décédé le 28 juillet 1826 à Esglandes. Jacques Tabard a épousé Jeanne Le Barbenchon, fille de Jacques et de Julienne Leboydre, et originaire de Hébécrevon, un village proche de Pont-Hébert. Le couple a eu huit enfants, dont Pierre, né le 3 avril 1785, que l'on retrouve exerçant la profession de domestique lors de son mariage le 13 novembre 1811, à Esglandes, avec Victoire Lebas, née à Agneaux (le père de Victoire, Pierre Lebas, était également domestique). Dans cette lignée, nous retrouvons beaucoup d'ancêtres qui étaient domestiques. Pierre Tabard et Victoire Lebas ont eu cinq enfants, dont trois ont survécu et se sont mariés. Victorine Prudence, leur première fille, née le 25 février 1844 à Saint-Aubin (commune de Pont-Hébert) s'est mariée avec Paul Victor Gourdier. Ell est décédée le 22 octobre 1885, était tricoteuse (je retrouve bien là mes origines !!!) |
Famille Fautras :
Certaines familles ont été étudiées davantage que d'autres et, en ce qui
concerne les "Fautras", j'ai tout de suite eu de nombreux renseignements.
Cette famille a résidé à Remilly-sur-Lozon, (situé tout en haut
à gauche de la carte ci-dessus). Thomas Fautras, né vers 1643, a
épousé Marie Fortecu et de leurs quatre enfants, Nicolas est
mon ancêtre. A son tour père de quatre enfants issus de son mariage avec Esther
Lepicq, originaire elle aussi de Remilly-sur-Lozon, Nicolas Fautras
est décédé le 1er août 1720. Son épouse lui succédera pendant 17 ans.
Leur fils Thomas, né en 1706 et décédé en 1770, était vannier. La
profession de ses ancêtres n'était malheureusement pas indiquée sur les
actes.
Il s'est marié à Marchésieux avec Anne Hébert, fille de Thomas et de
Françoise Huslin, et deux enfants ont été recensés de leur union. Cela
semble peu, mais Anne Hébert est décédée en 1741, alors qu'elle n'avait que
35 ans.
Leur fils Nicolas, né en 1735 et décédé en 1807, était également
vannier. Le village était en effet, à cette époque, réputé pour sa vannerie.
Marié avec Jeanne Desdevises, il a eu deux enfants. Or, Jean François, le
deuxième né, est décédé pratiquement en même temps que sa mère, en 1767.
L'année suivante, Nicolas Fautras s'est remarié avec Marie Desdevises
(probablement de la même famille) et il a eu huit enfants, dont Jean
Baptiste, né le 12 novembre 1769, le premier enfant issu de ce
second mariage.
Jean Baptiste n'était pas vannier, mais tisserand. Il s'est marié en 1801
avec Thérèse Madeleine Lepage, toujours à Remilly-sur-Lozon. De leurs
cinq enfants, Jeanne Thérèse, née en 1808 et décédée en 1877, est mon
ancêtre. Quant à elle, elle épouse, en 1840, Pierre François Tabard et elle
décédera à Pont-Hébert.
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3 Julien Gourdier |
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Noémie Rannou
Matéo Rannou Arthur Gouhier
Victor Gouhier Léopol Gouhier Jules Gouhier Marin Gouhier
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